Des chantiers source d’anarchie !

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Il n’est nul besoin d’avoir des yeux bien pénétrants pour s’apercevoir de l’anarchie qui règne au chef-lieu de la commune d’Ath Leqsar, au Sud-est de la wilaya de Bouira. En effet, à chaque fois que les travaux d’un projet important sont entamés, les signes d’anarchie et de dégradation s’invitent au cadre. Rien de plus simple que cela. D’ailleurs, jamais un projet n’a été «réalisé» sans que cela ne cause moult désagréments. Au chef-lieu de ladite commune, comme dans ses différents villages, le constat est toujours troublant. Cette fois-ci, c’est au village d’Ighzer Belgoum qu’un canal se fait creuser sur l’accotement de la route, et ce, depuis presque quatre mois. Selon une source proche de l’APC, il s’agit de travaux d’acheminement de câbles de fibre optique pour les besoins d’internet de l’annexe de l’état civil, sise dans ce village. Toutefois, un mois après le début dudit projet, l’entreprise en charge avait cessé les travaux, car, aurait-on dit, «la pluie» qui s’abattait dans la région, à cette période, les «dérangeait» pour mener confortablement la tâche ! Un arrêt de plus d’un mois s’en est donc suivi. Mais depuis que les travaux ont repris, bien sûr aux pas de la tortue, une insoutenable situation est imposée aux usagers de cette route. La chaussée est réduite à peine à un mètre sur une longueur de 5 kms. Ce qui fait que les usagers doivent rouler sur l’accotement, faisant ainsi face à un grand danger, car ce dernier (accotement) se trouve qu’à quelques centimètres seulement d’un ravin ou d’un quelconque fossé. Quand deux véhicules se croisent, il faudrait à ce moment manœuvrer et s’organiser pour pouvoir passer. Une situation infernale qu’endure le citoyen au quotidien. Pis encore, aucune indication de travaux, une simple erreur de manœuvre coûterait cher aux automobilistes. Si les habitants et autres citoyens sont de plus en plus au bout de leur patience à cause de cette énième mascarade, ni les autorités locales, ni encore moins l’entreprise chargée de ce projet ne semblent pas se soucier de finir avec cette anarchie.

L. M.

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