Ces derniers sont Ath Hemmad, El Khoudhia, Ath Ali Ouabdella, pour ne citer que ceux-là. Au jour d’aujourd’hui, ces patelins ne disposent pas encore d’électricité et ils ne sont nullement raccordés aux réseaux d’AEP et d’assainissement. Les habitants, pourtant nombreux, de ces contrées souffrent à outrance de cette série de manquement si acéré. Beaucoup d’entre eux nous ont accosté pour nous faire part de leur inquiétude et pour nous mettre au courant de leurs préoccupations sans cesse grandissantes. «Nos présidents d’APC se succèdent et se ressemblent. Ils ne viennent dans notre village que durant les périodes des élections municipales pour faire leurs compagnes. Ils ne savent que promettre. Et, ils ne tiennent jamais leur promesses. Vraiment, on est laissé pour compte», nous dira malgré lui, un citoyen d’Ath Hemmad, la trentaine. Par ailleurs, vu l’inexistence d’un réseau d’assainissement, les citoyens creusent des fosses par eux-mêmes, à cacher leur matières fécales. Mais la réalisation de ce genre d’ouvrage revient trop cher la plupart du temps. Ils se prennent également en charge pour ce qui est de l’approvisionnement en eau potable. Puisque leurs habitations ne sont toujours pas rattachées à une quelconque conduite d’alimentation. Ainsi, pour se procurer cette denrée rare et précieuse les montagnards ont souvent recours au forage des puits et parfois, au réaménagement des fontaines publiques.Les villageois ne souhaitent point, somme toute, continuer dans cet état de fait désagréable et amer en même temps. Ils invitent d’ailleurs les autorités publiques à prendre en charge leurs problèmes et en urgence.
M. A.
