Mise en place d’une délégation nationale

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Selon le chargé des activités du centre national de prévention et de sécurité routière, Ahmed Naït El Hocine, la mise en place de la délégation nationale de prévention et de sécurité permettra de mener une lutte efficace contre les accidents de la circulation routière.

«Cette délégation va coordonner des actions entreprises à ce jour par divers intervenants en matière de sécurité routière, à l’exemple des ministère des Transports et de l’Intérieur, la DGSN, la Gendarmerie nationale et la Protection civile», a fait savoir M. Nait El Hocine, lors de son intervention, hier, sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale. Tout en reconnaissant les efforts qui ont été entrepris par ces derniers, il n’en relève pas moins un déficit de coordination qui «empêche la mise en mouvement d’actions cohérentes orientées vers la réduction des risques routiers», a-t-il regretté. Il a même considéré que la présence de certains acteurs administratifs sur le terrain n’a eu «aucune incidence» sur la sécurité routière. Parmi ces acteurs, il cite le Centre national de prévention et de sécurité routière, qui, dit-il, «n’a aucune visibilité sur le terrain». Il fait mention, aussi, du centre national des permis de conduire qui «n’a aucune efficacité» dans le domaine, selon M. Nait El Hocine. Dans le cadre de lutte contre le terrorisme routier, ce dernier a souligné que l’une des priorités de son administration va consister à mettre en place un système de collecte de données sur les sinistres routiers, parmi lesquelles il cite celles relatives aux défaillances des systèmes de signalisation, l’état des infrastructures routières et celui des véhicules impliqués dans des accidents.

Samira Saïdj

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