Les prix des fruits et légumes en hausse

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Il n’échappe à personne que depuis quelques jours, les prix des fruits et légumes sont hors de prix. Que dire alors à l’approche du mois de carême et des fêtes de mariage ? En effet, une simple virée au marché de Larbaâ Nath Irathen suffit pour se rendre compte de la dure réalité vécue par les citoyens, surtout les bourses moyennes. Les prix des fruits et légumes dépassent tout entendement, au point où certains pères de famille essayent de lutter en essayant de boycotter les produits très chers du mieux qu’ils peuvent, mais en vain. Les consommateurs se résignent très rapidement à la réalité amère et surtout ils comprennent vite qu’ils ne font pas le poids, car ils représentent une minorité et la grande majorité achète sans même voir le prix des produits. Malheureusement et avant même la fin du mois, voilà déjà la facture qui commence à augmenter pour les bources moyennes et que dire alors des petites bources ? Nul doute, elles sombrent dans les dettes auprès du commerçant du village, ou du chef-lieu. Une situation insoutenable pour pas mal de pères de famille, au point où ils ne savent pas où donner de la tête. Au marché hebdomadaire de Larbâa Nath Irathen, qui se tient chaque mercredi, des visages crispés, allèrent d’un étalage à un autre, semblent perdus, frappés par les prix qui ne cessent de flamber. Bien que les fruits et les légumes sont disponibles, mais beaucoup n’osent plus s’y rapprocher à cause des prix repoussant. Accosté à la sorti du marché un sexagénaire nous dira : «Je n’ai rien acheté car les prix sont exorbitants. La tomate et la carotte à 75 DA/le kg, l’haricot vert à 250 DA, bien hors saison mais que manger surtout que je suis un régime spécial, la courgette à 100 DA, le piment et le poivron à 110 DA, la salade à 100 DA. Mais ce qui reste incompressible pour tout le monde sont les fruits, car l’orange, bien qu’elle touche à sa fin, se vend entre 300 et 400 DA, la pomme entre 400 et 500 DA/le kg, les fraises entre 250 et 300 DA. Voilà pourquoi je n’ai rien acheté aujourd’hui. Car je dois nourrir ma famille ou payer les charges qui, elles aussi, ont connu des hausses depuis le mois de janvier, électricité eau pour ne citer que ceux-là. Je ne peux suivre la cadence». Effectivement, depuis la réduction des importations, certains produits, pour ne pas dire tous, on connu des hausses vertigineuses. Mais le problème n’est pas la hausse des prix en elle-même, mais plutôt les non-justifications de ces hausses qui parfois atteignent quatre à cinq fois leurs prix initiales.

Y. Z.

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