L’aménagement urbain fait défaut

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En matière d’aménagement urbain, la ville de M’Chedallah (50 kms à l’Est de Bouira) enregistre certains déficits. Exception faite de la nouvelle ville et du quartier périphérique de « Zouzamen », situés en bas de l’ancienne ville, cette dernière accuse un certain manque en aménagement. En effet, les rues de l’ancienne ville, édifiée, pour rappel, par l’occupant français vers la fin du 19e siècle, ne sont pas mieux loties, car les trottoirs sont dans un mauvais état. Ces derniers n’ont pas été refaits depuis des lustres! Le carrelage de rues qui recouvre ces trottoirs est usé détaché par-ci et brinquebalant par-là ce qui n’est pas fait pour arranger les choses aux passants et aux piétons, lesquels se voient obligés de slalomer entre les trous et autres amas de pièces de carrelage complètement « pulvérisées ». D’aucuns estiment que l’ancienne ville mérite un plan d’aménagement moderne lequel ferait renaître de ses cendres cette belle ville de l’ex-Maillot, qui était une perle il y a quelques décennies. Autre point noir que nous avons constaté dernièrement, a trait à ces escaliers qui communiquent entre le boulevard « Amirouche Aït Hamouda » et la cité « Lamari Saïd », toujours dans l’ancienne ville, lesquels se trouvent dans une situation peu enviable. Pour emprunter ces escaliers, il faut faire preuve d’une vigilance accrue pour ne pas chuter ou avoir un accident, d’autant plus que ces escaliers sont hauts et composés de 3 paliers d’une dizaine de marches chacun! Le pire est que les dalles oblongues de carrelage revêtant les marches de ces escaliers sont brisées et usées, de ce fait elles sont transformées, à s’y méprendre, en véritables pièges, où les usagers peuvent se « casser » les jambes, car ces dalles sont devenues comme des « armes » acérées.

Y.S.

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