Les correspondants locaux de la presse honorés

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C’est à la Maison de jeunes Mansouri Arezki de Draâ El-Mizan que l’association «Amgud», pour la promotion des activités culturelles et loisirs, a organisé hier matin, une conférence-débat sous le thème de la liberté de l’expression et de la presse, animée par M. Hamida Ayachi de la chaîne de télévision KBC, et M. Hocine Ouali du journal El Watan. Une sympathique cérémonie, où furent honorés les correspondants locaux des différents organes, a également eu lieu en présence de nombreux confrères venus de Tizi-Ouzou et d’Alger ainsi que d’un nombreux public, lecteurs potentiels et aussi de figures connues, à l’exemple de MM. Ahcène Chérifi et Mohand Nait Abdellah, respectivement membre du réseau des poseurs de bombes de 1976 et détenu d’avril 1980. Après avoir souhaité la bienvenue à tous les présents, le président de ladite association culturelle a invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs de la révolution ainsi qu’à la mémoire de tous les journalistes tombés sous les balles assassines des terroristes durant la décennie noire. «Notre association fête, cette année, sa décennie d’existence dont la création remonte au 22 avril 2006, mais comme vous le savez bien, nous étions très occupés avec toutes les activités précédentes. Ainsi, nous avons jugé utile de rendre également hommage à la presse qui a eu également à célébrer sa journée, le 3 mai dernier, mais que notre calendrier n’a pas malheureusement permis d’être au rendez-vous de cette importante date mais qu’à cela ne tienne, comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, nous voilà aujourd’hui réunis et je réitère mes remerciements à tous les présents d’avoir honoré notre invitation», dira le président de l’association culturelle Amgud, avant de présenter MM. Hamida Layachi et Hocine Ouali qui devaient animer une conférence tout en regrettant l’absence du journaliste Bouakba. Aussi, sans tarder, c’était M. Hocine Ouali qui prendra la parole en insistant sur le fait qu’il n’y a pas de véritable démocratie sans la liberté d’expression et sans une presse indépendante, pour se lancer ensuite sur un long réquisitoire sur la situation que traversent actuellement ces deux dernières. Pour sa part, M. Hamida Layachi sera plus long dans son intervention, en commençant tout d’abord par retracer la chronologie de la presse indépendante depuis l’avènement du multipartisme, pour ensuite s’étendre sur les problèmes vécus par différents titres de la presse nationale ainsi que par de nombreux confrères qui doivent faire face à ce qu’il appelle les «new réactionnaires». Aussi, juste après, un long et riche débat fut ouvert avec différentes interventions non seulement des confrères mais également du public et qui s’avérera d’une haute facture. Par ailleurs, avant la remise des cadeaux aux correspondants locaux de la presse et comme M. Hamida Layachi s’était présenté comme un ancien comédien d’une troupe théâtrale alors qu’il était étudiant et qu’il était l’élève de feu Kateb Yacine à Sid Bel-Abbès, il a été alors mis à l’épreuve par les nombreux confrères pour qu’il montre ses talents d’acteur, celui-ci ne se fera pas prier puisqu’il présenta immédiatement un monologue tout en demandant à l’assistance sa participation, en interprétant un fond musical avec l’une des célèbre chanson de Ferhat Mehena. «Il aurait été plus préférable pour lui de rester au théâtre que de s’embourber dans la presse», lancera un confrère en admirant la prestance et le beau jeu de Hamida. «C’est dans le but de les honorer pour leur participation à la promotion et aux couvertures des différentes activités de notre association, depuis sa création, que nous avons tenu à honorer nos amis de la presse, comme nous leur témoignons toutes nos reconnaissances ainsi qu’à leurs organes», dira M. Karim Larbi qui appellera tout d’abord les correspondants de notre journal «La Dépêche de Kabylie» pour recevoir leurs présents, viendront ensuite MM. Ahmed Ibari du journal «Echourouk», Ait Djoudi El Hadi «Tahrir», Cheikh Hanine «Maghribia» et Daoud Inegrachène «chaîne 2».

Essaid Mouas

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