Les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation nationale reviennent à la charge. En effet, ils comptent observer plusieurs rassemblements régionaux, samedi prochain. Le conflit opposant cette catégorie de travailleurs aux autorités concernées, notamment le ministère de l’Éducation, n’arrive toujours pas à trouver son dénouement. Face à la non-prise en charge de leurs revendications, les corps communs et les OP de l’éducation nationale ont décidé de réinvestir la rue pour se faire entendre. Cette décision a été prise par le conseil national du syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) qui a tenu une réunion extraordinaire, les 13 et 14 du mois courant, à Oran. «Le bureau national appelle tous les adhérents à organiser plusieurs rassemblements régionaux, samedi prochain, devant les sièges des wilayas, et ce en guise de protestation contre le fiasco du gouvernement dans la prise en charge des revendications socioprofessionnelles de cette catégorie de travailleurs», lit-on dans le communiqué rendu public par ledit syndicat. Ce dernier a dénoncé également «la pression» exercée par les autorités à l’égard des protestataires et la non-participation des travailleurs dans la prise de décision. «Nous avons décidé de réinvestir la rue car nous avons constaté que le gouvernement n’a aucune volonté d’ouvrir les portes du dialogue avec les syndicats», a encore ajouté ledit document signé par le secrétaire général du Snccopen, Sid Ali Bahari. Il est utile de souligner que ladite organisation syndicale réclame la participation à la gestion des fonds des œuvres sociales. «La tutelle favorise toujours le corps éducatif dans la gestion de ces fonds, alors que le secteur de l’éducation est composé de trois statuts», a lancé M. Bahari. Cette entité syndicale demande aussi la réintégration inconditionnelle des agents et les agents techniques dans les nouveaux postes, à savoir attaché de laboratoire et attaché principal, puisqu’ils ont une expérience de plus de 20 ans. Il a plaidé également pour l’amélioration du pouvoir d’achat de ces travailleurs à travers l’augmentation de leurs salaires.
Samira Saïdj