Les cartes Chifa se font désirer

Partager

Depuis plus de six mois environ, aucune carte Chifa n’a été délivrée au niveau de la CNAS de Larbâa Nath Irathen.

Perplexes, les pauvres adhérents à cette institution ne savent plus à quel saint se vouer devant ce flou qui ne dit pas son nom. Et au rythme où vont les choses, il faut dire que la situation risque de durer encore dans le temps. En effet, l’ensemble des assurés reviennent bredouilles de ladite agence. Et la raison de cette déception est la même : la non délivrance de la fameuse carte Chifa pour enfin jouir de leurs droits les plus légitimes. Bien que les employés ne soient pas responsables de cette situation, ils essayent de rassurer du mieux qu’ils peuvent leur clientèle et lui faire comprendre que ce n’est qu’une question de jours pour voir ce problème résolu. Mais cette dernière (la clientèle) n’y croit pas trop, car ce discours, elle l’a déjà entendu des dizaines de fois cette année, sans que la situation ne s’améliore d’un iota. Il faut dire que la situation est désastreuse, car les pauvres adhérents font de la gymnastique entre les remboursements et l’achat des médicaments. Pour une simple ordonnance, il faut remplir un tas de papiers et perdre une journée de travail pour enfin la déposer au niveau de la Casnos. Et encore, il faut d’abord payer la totalité de la facture des médicaments pour qu’enfin arrivent les remboursements. Une situation qui décourage plus d’un à aller se faire soigner et ce, afin d’éviter tous ces désagréments. Une jeune employée, fraîchement recrutée dans une société nationale, nous dira : «juste après ma titularisation, j’ai déposé les documents nécessaires au niveau de la Casnos pour me faire délivrer ma carte Chifa. Mais voila six (06) mois après le dépôt et je n’ai toujours pas cette fameuse carte ! J’ai cru avoir fini avec les ordonnances des médicaments que je paie cache, mais à cause de ce retard dans la délivrance de ces cartes, je me retrouve encore une fois obligée de payer mon traitement et m’absenter une demi-journée pour déposer mes ordonnances ici, à la Casnos. À chaque fois qu’on fait un pas en avant, on fait deux autres en arrière», se désolera-t-elle. Et d’ajouter : «j’ai bien peur que cette situation perdurera encore, car l’unique raison avancée jusqu’à présent reste le manque de puces. Mais franchement, je crois qu’il y a quelque chose de louche dans cette histoire. Bref, je lance un appel aux responsables afin de prendre en charge rapidement ce problème. Sinon à quoi bon d’être débités de sommes d’argent si j’en profiterai pas !». Espérons que les choses vont s’améliorer d’ici peu de temps, car les adhérents commencent à perdre patience.

Y. Z.

Partager