Réunion d’évaluation hier

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En moins de deux ans, trois recteurs se sont succédés à la direction de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Entre-temps, la scolarité des étudiants a été interrompue à maintes reprises par les grèves des enseignants parfois, celles des étudiants dans d’autres fois. Pour aboutir à la satisfaction de leurs revendications, les étudiants, les enseignants et même les ATS ont vu une seule issue : le dialogue entre toutes les parties prenantes de l’université. C’est dans ce sens qu’une réunion élargie devant assembler les étudiants, les enseignants et le nouveau recteur, a été programmée pour hier (mardi 18 mai) à l’auditorium de Hasnaoua. Déception ! Le recteur ne se présente pas à la réunion. Et il dit, par le biais de l’affichage, ne pas avoir donné son avis favorable quant à la tenue de cette réunion. Les représentants des étudiants, des enseignants ainsi que des ATS, s’adressant à un nombre important de la communauté universitaire, ont invité au mot les présents lors de la réunion avec le recteur, où il a donné son accord de participer à la réunion. Ils étaient quatre à témoigner que le recteur a bel et bien dit oui pour la réunion. Tenant quand même la réunion, les représentants de la communauté universitaire ont mis l’accent sur les déclarations du wali de Tizi-Ouzou concernant l’université Mouloud Mammeri. «Le wali a dit qu’à l’université de Tizi-Ouzou, il y a ceux qui se sont enrichis en s’imposant au niveau des cités universitaires notamment. Ils imposent le fournisseur qu’ils veulent pour partager le gâteau ensemble», dira le représentant des étudiants qui ajoute : «Le wali doit aller jusqu’au bout de sa déclaration et remédier à son constat». Le même étudiant dit aussi : «Nous sommes invités pour exposer nos revendications à l’APW, mais hélas, nous étions humiliés et aucune considération à notre égard, pourtant c’étaient eux qui nous ont invités». C’était le tour des interventions de l’assistance, lorsque le recteur est entré à l’auditorium. Il demande la parole et il dit : «Je m’excuse, c’était un quiproquo. Moi je pensais que la réunion va se tenir dans mon bureau et non pas à l’auditorium». Le recteur a signifié avant de quitter l’auditorium sa volonté de remédier aux problèmes de l’université ainsi que son inscription dans la démarche du dialogue.

Noureddine Tidjedam

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