Depuis la fin de la semaine dernière, le lait en sachet de la laiterie de Draâ Ben Khedda a refait surface chez les laitiers et les commerçants de la région. En effet, les promesses des responsables de cette unité ont été tenues, car ils ont annoncé qu’à partir de la mi-mai, ce produit sera disponible parce que la chaudière a été réparée. » Durant tout le temps qu’a duré la pénurie, nous avons été secourus par les laiteries de Bouira et de Boumerdès. La crise a été atténuée un tant soit peu. Mais, tout de même, de nombreux commerçants n’ont pas eu cette opportunité notamment ceux des zones rurales », nous confiera un laitier du centre-ville. Certes, cet élément de base n’a pas vraiment manqué tout de même, il faudra souligner que comme les consommateurs sont habitués à prendre celui de la laiterie de Draâ Ben Khedda, ils ont boudé celui des autres laiteries. » Celui de Draâ Ben Khedda est plus concentré. Durant toute cette période, nous avons recouru au lait en poudre en dépit de sa cherté. Fort heureusement, cette usine a repris sa production », se réjouit-on. Durant toute la crise, le prix de ce produit a augmenté dans certains villages de la région. Il a été cédé entre 30 et 35 dinars le sachet. Ceci a pénalisé les ménages notamment ceux dont les familles sont nombreuses. » Parfois, il me faut jusqu’à un litre et demi part jour. Et puis, le lait en poudre me revient cher. Donc, j’étais obligé de faire la chaîne devant le commerçant du quartier », nous dira ce père de famille résident au lotissement Belaouche Mohamed. Au fur et à mesure, les vendeurs de lait reçoivent leur quota et la situation se normalise. » Certes, nous avons maintenant nos quotas habituels, mais nous aimerions aussi que la région ait un autre distributeur parce que si le camion de celui qui assure la distribution tombe en panne, c’est la crise. Il faut aussi ajouter que nombreux sont ceux qui ne sont pas servis », constatera un commerçant au centre-ville. À l’approche du mois de Ramadhan, mois connu pour l’augmentation de la consommation de ce produit de base, aussi bien les commerçants que les consommateurs souhaitent qu’il n’y ait pas de perturbation dans la distribution de ce produit de large consommation.
A. O