La population locale réclame “des infrastructures de base”

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Cette dernière décade, des rumeurs d’un retour non encore confirmé de la gendarmerie nationale dans le territoire N’Ath Waghlis suscite l’appréhension de la population locale.

Pour l’instant, les ouï-dire ne sont pas encore corroborés par les autorités locales, mais des villageois commencent à montrer des signes de mécontentement quant au retour des «hommes en vert». Leur implantation serait au lieu-dit Karoui, situé à quelques jets de pierres du chef-lieu de la commune de Chemini.

«Notre localité n’a pas besoin d’une telle institution, d’autant plus que le volet sécuritaire est loin de causer du tintouin à la population locale.

Nous exigeons des infrastructures de base et un cadre de vie plus adéquat», dixit un jeune universitaire de Chemini. À dessein de couper court à toute éventualité d’un retour de la brigade de la gendarmerie nationale à Chemini, un groupe de jeunes qui nous a contactés compte tenir une assemblée générale en ce début du mois de Ramadhan, et ce, pour débattre des démarches et actions à entreprendre. «Si la rumeur vient à se confirmer, nous n’écartons pas l’idée d’une pétition afin d’alerter l’opinion publique sur cette implantation qui en dit long», avance un membre dudit groupe d’opposants.

Par ailleurs, il y a lieu de rappeler qu’une caserne de gendarmes était implantée au chef-lieu communal, mais suite aux événements du printemps noir 2001, cette unité était contrainte de déguerpir et laisser les lieux vides. Une sûreté de daïra a élu domicile dans lesdits locaux depuis une décennie.

Bachir Djaider

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