La ville d’Akbou, considérée comme la deuxième plus grande ville après le chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, manque cruellement en jardins publics et en lieux de détente. Les espaces verts qui existent un peu partout dans les cités résidentielles sont dégradés et ne sont pas aménagés de sorte à servir de lieux de distraction tant pour les enfants que pour les adultes. Le constat que nous y avons fait est affligeant, du moment que ces lieux sont transformés en dépotoirs, quand ils ne sont pas détériorés et squattés! Les espaces verts de la cité des 100 logements, attenant l’hôpital de la ville, lesquels se trouvent mal-en-point, et ce, depuis des lustres, en sont l’exemple le plus édifiant. Les espaces verts ne comportent pas d’arbres d’embellissement dignes de ce nom, mais de faux-poivriers pendants et gênants pour les passants. Aussi, il n’y existe pas d’espaces gazonnés ni encore moins des bancs qui permettraient aux résidents ainsi qu’aux centaines de visiteurs qui se rendent, quotidiennement, dans cette cité – car il y existe des cabinets de médecins spécialistes qui y officient- d’être à l’aise dans ces lieux. Les équipements publics ne sont pas, non plus, mieux lotis, puisque certains affichent déjà une vue désolante, avec la vétusté avancée des façades, où la peinture s’est fanée! Néanmoins, ce constat peu reluisant n’a pas échappé apparemment, aux autorités communales, puisque l’APC vient de lancer plusieurs avis de consultation qui vont dans le sens de la réhabilitation des espaces verts et de l’embellissement de la ville d’Akbou, qui a perdu son éclat d’antan! En effet, plusieurs opérations sont prévues par les autorités municipales dans le sens de donner un coup de lifting à l’agglomération. Ainsi, pour les besoins de réhabilitation des espaces verts, l’APC a fait appel aux fournisseurs dans l’optique de » l’achat d’arbres nécessaires pour les espaces verts et les jardins, ainsi que l’achat des matériaux afférents pour l’entretien de ces mêmes espaces, comme les buses, l’agrégat et le bitume ». Il est proposé aussi, aux futures soumissionnaires des travaux d’entretien et de « réparation » des espaces verts. Dans le même sillage, les bâtiments communaux ou les équipements publics communaux sont également concernés par des travaux d’entretien et de ravalement des façades.
Syphax Y.