La banque extérieure d’Algérie (BEA) vient de créer un fond d’investissement d’un montant d’un milliard de dinars. Ce fond dénommé «Ras el Mal» est destiné à l’encouragement des investisseurs et porteurs de projets. Pour expliquer les modalités et les démarches à suivre pour bénéficier de ce fond, une journée de vulgarisation sera organisée dans les jours à venir, en collaboration avec l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou. M. Hamoudi, le président de la commission investissement au niveau de l’APW, a indiqué à ce sujet : «Notre assemblée organisera, aussi, en collaboration avec l’association Maison Algérie (Des investisseurs Algériens résidants en France), un forum qui regroupera les investisseurs des deux rives. La maison Algérie s’est engagée à assurer des formations au profit des jeunes entrepreneurs locaux. Nous allons bien sûr faire participer les organismes de la création de l’emploi locaux (Ansej, Anem, CNAC…), tout cela pour créer un entreprenariat et dégripper la roue de l’investissement et du développement à travers notre wilaya». Signalons que pour le moment, le développement local et l’investissement sont au ralenti, et chômage est galopant et prend en otage des milliers de familles. Les investisseurs ne sont pas encouragés et accompagnés pour monter leur projet et par ricochet créer de l’emploi. Ceux qui ont la chance d’avoir des dossiers agréés sont localisés pour la plus part hors zone. Les oppositions venant de certains citoyens mais aussi des services concernés comme l’agriculture, les forêts, les domaines,… font que les investissements ne se concrétisent pas au rythme souhaité. Le chômage et l’emploi précaire prédominent. Pour dire que ce fond de la BEA et l’entreprenariat entre les deux rives de la méditerranée sont tout indiqués pour sortir la tête de l’eau et faire relancer la roue grippée du développement.
Hocine T.