Qu’attendent les populations des villages ruraux situés dans la commune d’Aghbalou, sinon un développement durable de leur localité? Les villages déshérités, comme Houari, Ammouche, Fedoussa et Amoura, tous situés dans la municipalité d’Aghbalou, attendent leur part du développement depuis des lustres. Ces localités à vocation agropastorale sont nanties, en dépit de tout, d’un parc oléicole impressionnant, qui permet aux propriétaires de tenir bon devant les difficultés de la vie, en assurant des revenus supplémentaires provenant, à juste titre, de la vente de l’huile d’olive. L’élevage des bovins et des ovins notamment, est l’une des filières qui tiennent, également, une place prépondérante dans ces contrées. Ces villages précités, situés dans le milieu rural, ont eu l’insigne honneur de recevoir, vers la moitié du mois d’avril dernier, la visite du wali, M. Maskri, qui s’est enquis de la situation qui prévalait dans ces patelins oubliés. Ces derniers ont bénéficié de projets substantiels, tels que la réalisation d’un réseau de distribution du gaz de ville, le renforcement de l’assainissement ainsi que l’extension du réseau de distribution de l’électricité au profit des habitations non encore raccordées. Certes, il y a toujours cette « équation » de l’extension urbaine qui n’est pas vraiment facile à « solutionner » du moins dans les délais, car le tissu urbain connaît, ces dernières années, une expansion galopante, et surtout ce fait se rapportant à l’apparition de pâtés de maisons dans les zones éparses et/ou difficiles d’accès, d’où les difficultés de les raccorder dans les délais aux différents réseaux (gaz, AEP, assainissement, électricité…). Néanmoins, il y a lieu de relever qu’en gros, la commune d’Aghbalou, en dépit de tout, est en train d’amorcer une nouvelle dynamique dans le développement local.
Y. Samir