Examen final des ATS

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Le mois de mai en cours semble mis à profit par de nombreuses écoles, publiques et privées, pour «liquider» les examens, avant le début du mois de Ramadhan. Parallèlement aux épreuves de cinquième et du BEM, les écoles paramédicales de la wilaya de Tizi-Ouzou sont à pied d’œuvre, depuis quelques jours. Ainsi, les deux écoles privées, de formation d’infirmiers, ayant pignon sur rue à la ville des genêts, ont déplacé leurs stagiaires vers l’IFPM (Institut de Formation Para Médicale de Tizi-Ouzou/Aïn El Hammam) où l’examen pratique des élèves qui ont bouclé leur formation, sera supervisé. Les formateurs ont sillonné les différents services de l’hôpital local où les stagiaires ont été mis à l’épreuve face aux patients, pendant quinze jours. Les cent quatre vingt douze stagiaires, issus du «privé», viennent de terminer, depuis avant-hier, leur examen pratique. Quant aux élèves du secteur étatique dépendant de l’IFPM d’Aïn El Hammam, soit 109 répartis à travers les EPH et les EPSP de la wilaya de Tizi-Ouzou, 113 à Boumerdès et 132 à Béjaïa, ils seront, selon nos informations, pris en charge, chacun, au niveau de la structure de santé la plus proche de son domicile. On apprend, par ailleurs, que la date du 02 juin a été retenue à l’échelle nationale pour soumettre tous les stagiaires à l’examen final (épreuves écrites) qui leur permettra d’accéder au diplôme d’ATS (Agent Technique de la Santé) qui leur ouvrira les portes du travail. Hormis les stagiaires formés à Béjaïa, tous les autres, dépendant administrativement de l’IFPM/TO/AEH, subiront les épreuves écrites au niveau de l’institut national de formation de sages femmes de la santé publique (ex-école paramédicale de Tizi-Ouzou). Il faut noter que la formation des ATS, bas de l’échelle du secteur de la santé dure dix huit mois. Une fois admis, ces infirmiers rejoignent les postes pour lesquels ils ont été «recrutés», en fonction des besoins de chaque établissement. Rappelons que cette promotion permettra à l’hôpital d’Aîn El Hammam et à l’EPSP d’Iferhounène de résorber le déficit qu’ils accusent en personnel aide-soignant. Cependant, certaines structures de santé continueront à souffrir de l’insuffisance de personnel, vu que les nouveaux arrivés ne compenseront pas entièrement l’insuffisance d’infirmiers.

A.O.T.

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