Ça grogne à l’APC de Larbâa Nath Irathen

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Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, les élus de l’opposition de l’APC de Larbâa Nath Irathen tirent la sonnette d’alarme sur la gestion de la municipalité. «Plus d’une année après la première déclaration publique des élus de l’opposition de l’APC de L.N Irathen, soit le 30/03/2015 où la sonnette d’alarme fut tirée sur la gestion aléatoire, unilatérale et approximative des affaires de la commune (…), le constat aujourd’hui est sans appel : c’est l’immobilisme qui y règne toujours en maître mot», lit-on dans la déclaration. Les signataires de la lettre reprochent au président de l’APC ainsi qu’à son ‘’entourage restreint’’ qu’ils qualifient «d’incompétents», «l’absence flagrante d’une stratégie et d’un plan efficace à même de booster l’économie locale…». Pour étayer leurs propos, les élus se sont appuyés sur les récentes rencontres et assemblées générales en s’interrogeant notamment sur leurs opportunités : «Comment expliquer la convocation de tous les élu(e)s à la réunion de l’assemblée générale ordinaire pour le 26 de ce mois (mai) dont l’un des points inscrits à l’ordre du jour n’est autre que l’adoption du budget supplémentaire (BS), et deux jours plus tard, on envoie d’autres convocations aux membres des commissions financières et des travaux pour débattre de ce même BS à la veille de cette assemblée ?». Par ailleurs, des rapports ‘’accablants’’ adressés à l’ex-wali de Tizi-Ouzou en 2015 et au nouveau wali en 2016, ont été cités dans la déclaration de ces élus. Le sort réservé à la commission d’enquête des services de la wilaya ainsi que ses conclusions étaient aussi des questionnements posés par cette opposition dans leur déclaration. «(…) Aujourd’hui, c’est un secret de polichinelle quant aux conclusions auxquelles elle (la commission) a abouti : la traduction en justice du P/APC de L.N.I et sa condamnation a bel et bien eu lieu pour des faits qui ont été non seulement dénoncés par les élus de l’opposition, mais aussi par de nombreux organismes, et la loi dans son article 43 du code des collectivités territoriales est claire…», conclut le document.

H. Moula

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