Sérénité chez les candidats à Aïn El Hammam

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Hier, premier jour de l’examen du baccalauréat, les candidats étaient sereins, car ils semblaient avoir réussi l’épreuve d’arabe. Les abords des centres d’examen où nous avions remarqué la présence discrète de policiers assurant la sécurité des lieux, étaient déserts. Les agents de sécurité aidés par la police veillaient au grain, et continueront sans doute à le faire durant les jours que durera cet examen. Aucun étranger ne doit accéder au centre. Notre tentative d’y obtenir quelques informations était vaine. Au lycée Mustapha ben Boulaïd d’Aïn El Hammam, la responsable du centre nous a fait savoir par l’intermédiaire d’un agent que nous devions avoir «une autorisation de la direction de l’éducation» pour tout contact. Ce qui, on s’en doute, est peu facile à obtenir. Pour accomplir notre travail au mieux, il nous a fallu attendre la sortie des élèves, et glaner quelques informations auprès de personnes autorisées à entrer dans la structure éducative. On apprend ainsi que les trois centres d’examens de la commune d’Aïn El Hammam reçoivent respectivement 339 candidats au lycée Ben Boulaïd, 303 autres au CEM Amer Ath Chikh, en plus des 222 inscrits au nouveau lycée, soit un total de 864 postulants au baccalauréat qui seront pris en charge pour le déjeuner pendant toute la durée du bac. Durant la première heure de l’examen, des vice-présidents à l’APC locale ont procédé à la distribution de chocolats, gâteaux et de l’eau aux candidats des différents centres. Quant aux élèves interrogés, certains nous ont confié que «l’arabe n’est pas difficile» alors que d’autres, des filles particulièrement, jubilaient : «si ça continue comme çà le bac est dans la poche», nous dit une candidate. À dix heures cinq minutes, une heure trente cinq minutes après le début des épreuves, plusieurs garçons, des filles bien plus tard, avaient déjà remis leur travail, avouant que «c’est facile. On n’a plus rien à faire dans la salle», ajoutant que «maintenant, nous allons nous ennuyer, en attendant la seconde épreuve qui commencera à quinze heures». Habitant pour la plupart loin du centre d’examen, ils n’ont d’autre endroit pour se reposer que la rue ou les plates-bandes de la cour du lycée. Ce qui aura certainement pour conséquence de les fatiguer.

A.O.T.

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