Les vespasiennes rouvertes

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Après une fermeture qui a duré plus d’un mois faute de gérante, les vespasiennes féminines aménagées au centre-ville d’Aïn El Hammam, viennent de rouvrir. Mitoyennes de la poste, les toilettes publiques ont été aménagées dans une encoignure discrète sur le boulevard du premier novembre, très fréquenté par la gent féminine. Une plaque indiquant la finalité des lieux est installée au dessus de la porte d’entrée. Deux cabines toilettes cachées au regard et une courette forment l’essentiel des lieux qui attirent la curiosité des passants qui ignorent la fonction de la bâtisse. C’est sur cette rue commerçante que se trouvent des magasins de tissu, de chaussures, de vêtements qui attirent une clientèle strictement féminine. Par ailleurs, des cabinets de plusieurs spécialistes en médecine et un laboratoire y sont implantés aux côtés de la banque et autres structures étatiques telles la poste, la mairie ou la daïra, situées à quelques encablures de là. C’est dire que le lieu choisi pour implanter des vespasiennes est loin d’être fortuit. Cependant, les femmes de la région, toujours pudiques, ne s’y bousculent pas. D’ailleurs, selon la gardienne des lieux, les clientes sont rares alors qu’elles sont nombreuses à sillonner le boulevard. Les hommes, par contre, ne trouvent nulle part un lieu d’aisance, en dehors de quelques cafés qui en disposent. Faute de vespasiennes, ils se rabattent sur les cages d’escaliers et autres recoins, à l’air libre, derrière les véhicules en stationnement. Les locataires des immeubles de la ville ne cessent de se plaindre des étrangers qui utilisent leurs cages d’escaliers comme urinoirs. L’accès de la cité CNEP et de l’école de garçons vers la grande rue en est un exemple frappant.

Un programme d’animation pour le mois de carême

En prévision du mois de carême, l’APC d’Aïn El Hammam, en collaboration avec quelques associations locales, vient de tracer un programme d’activités diurnes et nocturnes devant contribuer à animer la ville et par conséquent créer une ambiance de fête qui ne saurait déplaire aux habitants de la région. L’auberge de jeunesse, bien qu’éloignée quelque peu de la ville, semble tout indiquée, de par ses structures, à accueillir les festivités prévues durant le mois sacré. Ses terrasses, sa cour, ses terrains de sports et son très grand parking permettent d’envisager toutes sortes d’activités de plein air ou à l’abri. Pour les enfants, «un manège sera installé très prochainement et demeurera ouvert sans discontinuer de jour comme de nuit», nous dit-on au niveau de l’APC. Les mioches qui seront déjà en vacances, y trouveront de nombreux jeux, des toboggans et autres. Nul doute que les environs, isolés et habituellement calmes, vivront un Ramadhan caractérisé par les cris joyeux des enfants. Selon Nacim Hoceini, vice-président d’APC, les familles trouveront l’occasion de sortir pour profiter des soirées familiales qui dureront toute la nuit et qui seront animées, probablement, par des chanteurs de renom. Ancien hôtel, versé à la direction de la jeunesse et des sports de Tizi-Ouzou, l’auberge de jeunesse dispose de moyens matériels adéquats pour ouvrir sa cafétéria à ses visiteurs. Le thé et les glaces seront certainement de mise. D’ailleurs, si le programme tracé venait à être réalisé on pourra dire qu’on aura rarement vu un mois de carême avec une animation aussi diversifiée à Aïn El Hammam. Le souhait de tous est de renouer avec les galas d’antan qui se déroulaient à la salle de cinéma de la ville. On se rappelle avec nostalgie le passage des chanteurs de la région, tels Taleb Rabah et autres qui égayaient les soirées.

A.O.T.

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