La ceinture des Ath Itoura est un tronçon où se rencontrent les chemins communaux n° 06 et 07 pour relier la commune d’Imsouhal à celle d’Iferhounène. Cependant, si les tronçons de ces chemins rattachés à la commune d’Imsouhal ont été revêtus l’année passée en béton bitumeux, il n’est pas de même pour les parties dépendantes de la municipalité d’Iferhounène, où la chaussée est complètement endommagée. Il n’y a pas un endroit qui n’est pas détérioré ici ; le goudron est carrément arraché par ci, des tranchées ou des dos d’âne sont constatables par là et ce, sans parler de l’état des caniveaux. Cette route s’est considérablement rétrécie à cause notamment des constructions anarchiques. Aujourd’hui, les usagers fréquentant ces deux relais, surtout les transporteurs de voyageurs, se demandent «à quand le revêtement de la ceinture des Ath Itoura et quelles sont les raisons de ce retard ?». Il est à rappeler que Hamid Ait Said, président de l’APC d’Iferhounène, avait envoyé des avis aux citoyens, notamment ceux habitant aux abords des axes routiers, «à débarrasser la chaussée de tout obstacle gênant. Il a invité ceux qui ont des conduites d’eau ou de gaz à faire passer à travers la chaussée, à le faire avant la pose du goudron, et ce, dans un délai ne dépassant pas les 15 jours, faute de quoi ils seront exposés à des sanctions», leur a-t-il signifié. Pour rappel, l’entreprise qui a été engagée pour prendre en charge les travaux a abandonné le chantier après avoir détérioré encore plus la chaussée par ses engins. En outre, dernièrement, le maire a émis le même avis dans lequel il a rappelé à la population les mêmes consignes et directives que comportait le communiqué précédent. Mais malheureusement, la date butoir est dépassée d’un mois et jusqu’à présent, rien n’est encore fait. Devant cet état de fait, des transporteurs de voyageurs nous ont déclaré : «Nous nous acquittons toujours du prix de la vignette malgré son renchérissement. Sur ce, nous exigeons à ce que nos routes soient prises en charge !». Il faut dire que même pour un tracteur, la circulation sur ladite route est très difficile. Il ne peut y rouler sans se déporter à gauche ou à droite, sans prendre en compte le conducteur venant du sens inverse, ce qui ne manque pas de créer des altercations entre usagers.
Madjid Aberdache