Initié par l’entreprise d’organisation d’événements économiques et culturels, Emev, le printemps du livre de Larbâa Nath Irathen a été contraint de déménager à Taourirt Mokrane, un village de la même commune situé à une trentaine de kilomètres de Tizi-Ouzou. Prévu initialement pour hier, le coup d’envoi de la manifestation a été remporté à aujourd’hui, à cause du BMS, nous a indiqué le président EMEV, Malek Amirouche. De nombreux invités, romanciers, poètes et universitaires prendront part à cet événement qui s’étalera sur deux jours, aujourd’hui et demain dimanche. Des stands d’exposition de livres, des conférences, des tables rondes sont au programme. ‘’Jeunesse et écriture : la plume au service de l’identité’’ est le thème qui sera abordé par l’écrivaine Hiba Tayda et ‘’L’emprunt’’ sera le sujet de la communication de Djouhar Wallis. Cet après-midi, Mustapha Benkhamou, chercheur en sociolinguistique, et Salim Lounici (universitaire) animeront une de table ronde sur la standardisation et le choix du caractère de transcription de tamazight. Suivra une communication animée par un universitaire et cadre du HCA et qui portera sur l’expérience éditoriale, cette dernière institution consultative, liée à la présidence de la République. Brahim Tazaghart, éditeur et universitaire, parlera de l’écriture comme questionnement du monde. Le programme se poursuivra, demain, avec une série de communications portant sur des sujets divers comme ‘’le livre, vecteur de l’éducation’’ par Ahmed Tessa ; ‘’Takvailit, une langue à valoriser’’ par Younes Adli ; ‘’L’acquisition des langues maternelles par le conte’’ par Lila Abdeslam et ‘’Le conte dans le programme scolaire’’ par Amel Al Mahdi). Malek Kezoui, Takfarinas Ferhat, Hocine Ouahioun et Rabah Ouferhat animeront la partie artistique et musicale de l’événement.
N. Rahab
