Le danger des animaux errants

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Les forêts que compte la commune d’Aït Aïssa Mimoun, une localité de la daïra d’Ouaguenoun, sise à une dizaine de kilomètres de la ville des genêts, sont devenues aujourd’hui infréquentables et très dangereuses. A titre illustratif, la belle forêt de Bouchouba entre le village Akaoudj et Tahanouts, d’une superficie d’une vingtaine d’hectares, et qui était le lieu privilégié des jeunes sportifs d’Akaoudj, Boussouar, Tizi et Tahanouts pour la pratique de leurs sports favoris, en l’absence dans ces villages d’une quelconque infrastructure sportive, est devenue aujourd’hui un abri pour les chiens errants qui circulent par meutes entières, semant la peur et la panique au sein de la population. «Je faisais souvent mes footings dans cette forêt, mais là ce n’est plus possible, car elle est devenue très dangereuse. C’est un vrai gite pour chiens», nous a déclaré un jeune athlète de la région. La forêt de Tachet, sise entre les villages de Tahanouts, Lazib et Ighil bouchene, n’est pas en reste ; elle aussi est devenue dangereuse de par les chiens errants, les sangliers et les chacals qui ont envahi les lieux. Cette forêt d’un décor paradisiaque, connue pour son air frais, la diversité de ses arbres et plantes, et qui était très fréquentée par les gens de la région pour la pratique du sport notamment et les promenades aussi, ne ‘’reçoit’’ plus de visiteurs comme avant. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, au grand dam des riverains. Notons que les responsables communaux ont plusieurs fois organisé des campagnes d’abatage, mais sans pour autant parvenir à en venir à bout et ce, vu leur prolifération effrénée. À cet effet, les responsables concernés et les habitants sont appelés à conjuguer leurs efforts afin de redonner aux lieux leur lustre d’antan.

Adaoun Hakim

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