Les services de la subdivision agricole de Draâ El-Mizan se sont d’ores et déjà lancés dans la préparation de la prochaine campagne moisson-battage.
«Nous avions organisé dernièrement une journée de sensibilisation sur la lutte contre les incendies de récoltes, et ce, en partenariat avec la Protection civile, les services des forêts, la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) et les services de la station régionale de la protection des végétaux (SRPV) de Draâ Ben Khedda. Cette rencontre s’est déroulée en présence de céréaliculteurs de la circonscription», nous confie la directrice de cette subdivision agricole, en l’occurrence Mme Saliha Belfadel. Et d’ajouter : «nous avion effectué une démonstration pratique sur le terrain. Pour ce faire, nous avions choisi une parcelle située entre les localités de Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff pour permettre aux fellahs de cette dernière commune de prendre part à ce dispositif». Aussi, abordant la prochaine campagne moisson-battage qui concernera la culture de pas moins de 2442 hectares de céréales, dont 2380 hectares de blé dur, Mme Saliha Belfadel a prévu neuf machines dont quatre acquises dans le cadre du renouvellement des moissonneuses-batteuses. «Nous prévoyons un rendement de vingt et un quintaux à l’hectare au niveau des zones intermédiaires et de vingt cinq quintaux pour la même superficie en zones potentielles. Nous comptons atteindre des pics allant jusqu’à quarante quintaux à l’hectare dans de nombreuses parcelles, d’autant plus que les céréaliculteurs ont maintenant une grande expérience dans ce domaine et avaient suivi à la lettre l’itinéraire préconisé par nos services allant de la préparation des parcelles emblavées, la semence, la lutte contre les maladies jusqu’au désherbage chimique», nous déclare encore notre interlocutrice. Par ailleurs, à la question de savoir si des incidences négatives, compte tenu des changements climatiques enregistrés dernièrement, pourront affecter les récoltes, Mme Belfadel reste confiante. «Il est vrai que les conditions météorologiques de ces derniers temps, (des températures élevées au même titre que le taux d’humidité) ont provoqué quelques maladies, mais ces dernières ne peuvent pas influer sur les récoltes d’autant plus que les épis et les graines sont devenus mûrs. Même les techniciens de la station régionale de la protection des végétaux nous ont assuré que malgré qu’aucun traitement ne peut être effectué durant cette étape, ces maladies n’influent aucunement sur les récoltes», conclut notre interlocutrice.
Essaid Mouas