Les locaux du programme du Président toujours sans électricité

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Alors qu’ils étaient sensés être d’un grand apport pour l’insertion des jeunes dans le monde du travail pour la résorption et la réduction du taux de chômage, force est de constater que les 100 locaux commerciaux pour chaque commune d’Algérie, préconisés dans le cadre du programme du président de la République, n’ont pas atteint l’objectif escompté. Et pour cause, ils sont inexploités dans plusieurs localités, notamment celles de l’arrière pays, et ce, même s’ils ont été distribués, depuis suffisamment de temps. En effet, certains locaux ont baissé le rideau, juste peu de temps après leur ouverture, et ce, à cause du manque de clientèle, car ces sites (lesdits locaux) ont été implantés dans des régions reculées, loin des centres urbains, et d’autres sont toujours restés fermés, car ils n’ont pas été dotés de moyens et de commodités nécessaires, comme l’électricité l’assainissement… à Tirmitine, commune rurale, le problème n’est pas en reste, puisque sur les 52 locaux construits et pour une région qui est touché par les affres du chômage de la frange juvénile, les jeunes ne se disputaient au portillon pour leur l’acquisition. «Au début, il n’y avait pas du tout d’engouement et nous n’avons reçu aucune demande. Il a fallu l’ouverture de l’ANSEJ et les autres organismes de soutien à l’insertion pour qu’on reçoive, enfin, une dizaine de demandes», nous explique le P/APC de cette commune. Construits sur trois sites, 24 au lotissement Tilasse, 16 à El kseur et 12 à Menasra, ces locaux n’ont attitré que 09 jeunes qui ont ouvert leurs commerces ou ateliers, à savoir 03 sur le 1er site, 04 sur le 2ème et 02 sur le 3ème. À signaler que ces locaux sont dotés de réseaux d’assainissement, mais pas d’électricité. «Pour leur branchement au réseau électrique, nous avons essuyé un refus de la part du contrôleur financier. Mais nous avons adopté une délibération pour les intégrer dans le patrimoine de la commune pour pouvoir enfin les accorder», nous dit, à ce sujet, M. Senaoui. Bonne volonté de la part de l’APC pour une commodité de plus, mais ce n’est pas uniquement là que se pose le problème. Il faut chercher, peut-être, aussi du côté de la rentabilité.

Said A.

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