L’aire du marché, une solution au problème de stationnement

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L’aire du marché hebdomadaire, qui se tient à l’air libre, reste le seul endroit spacieux appartenant à l’APC d’Aïn El Hammam qui n’est pas squatté par des coopératives immobilières et autres cessions de biens de l’Etat. Proposé il y a quelques temps, pour la construction d’un marché couvert en structure légère, le projet avait reçu une fin de non recevoir des services concernés, du fait de sa situation en zone de glissement de terrain qui affecte la ville depuis plus d’une décennie. L’APC actuelle avait, en effet, envisagé d’y recaser les commerçants informels qui occupent les moindres recoins dans la ville et de libérer de la sorte, la grande rue. Par cette opération, la mairie devait économiser plus de la moitié du terrain du marché qui allait servir de parking aux centaines de voitures qui tournent en rond, pendant des heures, à la recherche d’une place pour se garer. Par ailleurs, un ou plusieurs emplois de gardiens seraient créés et la commune en tirerait quelques bénéfices non négligeables qui seraient générés par les droits de stationnement. Le projet n’ayant pas eu l’aval de la tutelle est alors abandonné ce qui n’a pas empêché les automobilistes de se rabattre sur les lieux, depuis quelques mois. Ainsi, cinq jours par semaine, le marché des fruits et légumes est occupé par des centaines de conducteurs qui y trouvent l’espace voulu pour garer, en toute sécurité leurs véhicules. Ce qu’ils ne peuvent malheureusement pas faire les mardis et samedis, jours de marché qui drainent des milliers de personnes et de véhicules au point d’étouffer la grande rue. Sa délocalisation vers un terrain que l’APC pourrait éventuellement acquérir en dehors de l’agglomération, résoudrait une multitude de problèmes qu’il génère de par sa situation en plein milieu de la ville, si étroite. L’APC gagnerait une plate-forme où elle pourrait installer les fourgons et les taxis, source d’une multitude de tracas, et les véhicules particuliers.

A.O.T.

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