Pour une ancienne histoire de découpage administratif…

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À l’heure où la technologie connaît une vraie révolution, plusieurs foyers du quartier Abderrahmane Mira ne sont pas encore, au jour d’aujourd’hui, raccordés aux réseaux de la téléphonie fixe et internet. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que ce quartier se retrouve à la traîne des nouvelles commodités. Déjà pour le gaz naturel, ce n’est que l’hiver dernier que ces foyers, une quarantaine environ, ont été raccordés, alors que l’autre partie du quartier profite des bienfaits de ce «luxe» depuis fort longtemps. Il faut préciser que cette opération de branchement en faveurs de cette partie des habitants ne s’est concrétisée qu’après d’incessantes réclamations formulées à qui de droit, allant même jusqu’à solliciter l’intervention de la direction des mines. «C’est inadmissible qu’en 2016, nos foyers ne soient pas encore raccordés ni au téléphone ni à internet, deux outils devenus indispensables dans la vie de tous les jours. Quand nous nous sommes rendus à la mairie pour réclamer le gaz, on nous avait expliqué que le retard dans le raccordement était dû à la non-mise à jour du plan de la commune, car auparavant, cette partie du quartier relevait administrativement de la localité d’Agouni Gueghrane et non de celle des Ouadhias (selon le découpage administratif de 1987). Donc, l’entreprise ayant réalisé le projet s’est arrêtée à mi-chemin, à savoir au niveau de l’ancienne usine de rechapage, comme indiqué sur l’ancien plan. Mais maintenant que c’est réglé pourquoi l’APC ne songe-t-elle pas à nous inscrire une opération de raccordement au réseau téléphonique, tant réclamée pourtant, avant de procéder au branchement des habitations qui en disposent déjà au réseau de la fibre optique ?», s’interroge Kamal B., résident dudit quartier. Et d’ajouter : «certes, Algérie Télécom nous a procurés des modems de la 4G LTE, mais ces derniers ne captent pas bien chez nous vu que les antennes «Msan» ne sont pas encore toutes installées. Pour surfer sur la toile, je dois marcher plus d’un kilomètre et aller jusqu’au centre-ville pour me rendre dans un cybercafé ce qui n’est pas pratique surtout en hiver».

Lycia A.

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