Enclenchée lundi dernier, la grève de trois jours des communaux a eu un grand impact sur les citoyens et l’environnement de manière générale. Dès le deuxième jour, le citoyen lambda commençait à ressentir les effets combien néfastes de cette action combien même serait-elle légitime. L’air déjà suffoquant par la canicule, est devenu irrespirable par les odeurs nauséabondes dégagées par d’énormes tas d’ordures de tous genres, déjà en décomposition par la grande chaleur. Comme par enchantement comme s’ils se sont donnés le mot, la majorité des propriétaires des épiceries et autres superettes ont choisi, cette journée, pour sortir leurs détritus et cartons sur les trottoirs. En ce qui concerne le mouvement proprement dit, il s’agit d’une grève décidée suite au refus par l’édile de la commune de recevoir les membres de la section syndicale pour discuter des problèmes socioprofessionnels des travailleurs. Des membres de la FNTC affiliée au SNAPAP de la wilaya de Béjaïa, se sont même déplacés sur les lieux pour essayer de désamorcer la situation. Il est à signaler qu’en sus des problèmes socioprofessionnels des travailleurs, l’APC est confrontée à divers conflits internes et retards dans la réalisation de projets, le réseau routier est le reflet de l’état de gestion de toute la municipalité.
Bouras Rabah
