La faculté des sciences de la terre, de la géographie et de l’aménagement du territoire de l’USTHB de Bab Ezzouar a tenu, avant-hier matin, son troisième congrès des doctorants. Cette manifestation qui est devenue une tradition, est une occasion pour l’ensemble des doctorants de se réunir et de présenter leurs travaux ou leurs sujets de thèses. Après la grande réussite qui a marqué les deux premières éditions, cette troisième édition se veut une festivité scientifique pour favoriser l’échange et le dialogue à la fois entre les doctorants de différentes disciplines. Les organisateurs de cet événement ont émis, hier, le souhait de l’élargir à d’autres facultés du pays. «Un évènement que l’université des sciences de la technologie Houari Boumediene souhaite étendre et élargir à d’autres facultés», a soutenu Mme Mekkidech Chafaa, vice-recteur chargé des relations extérieures et des manifestations, en marge du congrès. «Cette journée se présente comme un espace primordial d’échange scientifique et de prise de contact notamment entre les jeunes chercheurs et les chercheurs travaillant sur les mêmes axes», a indiqué la même source. Cette dernière a tenu à expliquer qu’à travers les conventions qu’établies l’université avec les différentes entreprises, les étudiants ont la chance d’être recrutés par les différentes entreprises du secteur économique. «Nous essayons d’orienter les recherches vers les différentes problématiques du secteur économiques», a souligné Mme Mekkidech Chafaa, avant d’ajouter que l’objectif tracé par l’université est d’avoir des partenariats gagnant-gagnant. Pour illustrer ses dires, Mme Mekkidech a fait savoir que «ce partenariat permettra à nos chercheurs d’effectuer leurs recherches et de bénéficier de tous les moyens. L’entreprise trouve, pour sa part, son intérêt près de l’université». L’objectif assigné à ce genre de conventions, explique-t-elle, «est de renforcer la relation déjà existante entre l’USTHB et les entreprises, qui ont signé plus d’une soixantaine de conventions avec les entreprises nationales, privées et mixtes». Mme Chafaa n’a pas manqué d’exprimer son souhait d’augmenter le nombre de conventions et voir de plus en plus d’entreprises venant vers l’université pour bénéficier des recherches établies par les étudiants, dont le nombre augmente et devient important d’année en année.
L.O.Challal
