La délocalisation des arrêts de stationnement se poursuit

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L'opération de délocalisation des arrêts de stationnement des fourgons de transport et des taxis continue.

Les autorités locales, en collaboration avec tous les services concernés, notamment ceux de la sûreté de daïra, ont déjà déplacé plus de quatre arrêts vers d’autres endroits plus appropriés, en vue de désengorger la ville des embouteillages. Il s’agit de ceux vers Boghni, vers Frikat, vers Aomar (Bouira) et vers Hennia. Après les aménagements effectués le long de la route principale du carrefour vers Frikat-Bounouh jusqu’au lycée Ali Mellah (dallage des trottoirs et élargissement de la chaussée), une placette a été dégagée sur cette avenue. Et c’est là que l’arrêt des bus sera implanté. Car, faudra-t-il le souligner, actuellement, l’arrêt qui se tient à proximité de la mosquée Ali Mellah du centre-ville est un point noir en dépit du barrage de la police quotidien dans cet endroit, notamment au passage des véhicules de gros tonnage qui arrivent de Bouira avec leurs chargements de matériaux de construction divers et de gravats. La circulation automobile devient impossible. Déjà une plaque indiquant le nouvel arrêt des bus vers Tizi-Ouzou est implantée sur la placette en question. «Ce ne sont pas tous les bus qui seront regroupés dans ce nouvel arrêt sinon d’autres embouteillages seront créés. Le bus dont l’horaire de départ est prévu se mettra en place. Et c’est une fois que celui-ci aura démarré qu’un autre arrivera sur les lieux. Cette placette est aussi large pour prendre au moins deux autres bus», nous confiera une source ayant participé à la programmation de ce nouvel arrêt. Certes, ces nouvelles dispositions sont louables, mais il n’y aura plus d’embouteillages que lorsque la station urbaine et la gare routière déjà inscrites seront réalisées. Cependant, concernant le deuxième projet précité le terrain choisi pose toujours problème parce que les réserves ne sont pas encore levées, notamment en ce qui concerne l’accès vers le site. Notons, par ailleurs, que le rétablissement des plaques interdisant les stationnements anarchiques dans ce centre-ville, ont atténué un tant soit peu le calvaire des automobilistes qui faisaient plus d’une heure pour traverser la ville de son entrée jusqu’à sa sortie. Enfin, ce qui est attendu est la réalisation de l’évitement qui devrait commencer des hauteurs de la ville au niveau de l’hôpital Krim Belkacem jusqu’au barrage fixe, gendarmerie nationale-ANP, sur la route de Boghni. Malheureusement, le projet lancé en 2011 est à l’arrêt à cause des oppositions des propriétaires terriens, et du bidonville surplombant l’hôpital qui devrait être éradiqué dès l’achèvement des logements en cours de réalisation dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire.

Amar Ouramdane

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