Tigzirt, à l’instar des autres villes algériennes, est, elle aussi, prise d’assaut par les citoyens venant de plusieurs localités, depuis le début du mois de Ramadhan, et ce, juste après la rupture du jeûne.
Les soirées de cette ville côtière, située à une quarantaine de kilomètres au Nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, s’écoulent au rythme de l’animation et des loisirs nocturnes. Son port, qui, en plus de sa vocation essentielle (la pêche), est un jardin public et un espace de détente, attire beaucoup de monde, notamment les familles ou visiteurs venant avec leurs enfants. Tout un espace jeux, balançoires et toboggans, est réservé aux enfants. Quant aux adultes, certains envahissent les terrasses des restaurants, cafés et pizzérias (toujours au sein du port), d’autres s’assoient sur le gazon pour discuter et surveiller leurs enfants qui jouent… Et les jeunes, qui viennent en groupes, préfèrent marcher ou s’installer sur le quai pour discuter, s’amuser et jouer aux dominos ou aux cartes… tout en respirant l’air frais, avec un mélange de parfums, de sel, de poisson et d’algues. La même ambiance est constatée au site archéologique, dit les ruines. Un site qui a une vue imprenable sur la mer, les plages et le port, surtout que les oiseaux tourbillonnent dans le ciel. En effet, les veilleurs vont là-bas pour faire des pique-niques au calme et à la fraîcheur, mais aussi pour profiter de cette merveilleuse vue, surtout que tout est éclairé la nuit. A la grande plage et à Feraoun, des tables sont dressées au bord de la mer, des petites gargotes- où l’on sert des sandwichs en été- proposent de tout, du barbecue, des salades de fruits, des glaces, du thé… et, bien sûr, avec de l’animation. Ainsi donc, des gens s’attablent, d’autres font des allers-retours les pieds dans l’eau… Il y a même ceux qui se baignent et font des virées (dans la mer) sur les jet-ski. C’est tout le monde qui trouve son compte, qui s’amuse et qui… profite de la vie.
Dylia B.