Le collectif des habitants monte au créneau

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Plusieurs ouvrages d’utilité publique dans l’importante agglomération de Raffour, relevant de la commune de M’Chedallah qui abrite une population qui frôle les treize mille (13.000) habitants, sont défaillants. Ce qui rend le quotidien des citoyens insupportable, notamment en cette période du mois de Ramadhan et des grandes chaleurs. D’ailleurs, le collectif de jeunes représentants des habitants de cette ville a dû réagir en faisant, lundi dernier, la tournée des services administratifs et organismes étatiques concernés, pour tirer la sonnette d’alarme. Tout d’abord, ils sont passés à la Sonelgaz pour signaler la chute récurrente du courant électrique. Ensuite, ils se sont dirigés vers l’algérienne des eaux (ADE) pour s’enquérir des raisons de fréquentes ruptures d’au potable, et le rationnement drastique le reste du temps, à raison d’une heure par jour, de plus l’eau est loin d’être propre. Mais vu que les responsables de ces deux institutions étaient absents ce jour là ledit collectif s’est rendu à la daïra où il a été reçu par le chef de daïra qui a écouté et noté ses doléances avant de l’orienter vers l’APC pour rencontrer le maire. Ce dernier leur a accordé plus d’une heure de temps pour discuter en détails de toutes ces carences et essayer de trouver une solution à chaque cas relaté. C’est durant cette rencontre avec le maire, qu’a été aussi évoqué le retard mis pour le déclenchement de la campagne de démoustication. L’un de membres du collectif est allé jusqu’à signaler la présence, cette année, d’une nouvelle espèce de moustiques réfractaire aux traitements et insecticides courants. Il affirme que les piqûres de cet insecte sont particulièrement douloureuses. Pire encore, elles (ces piqûres) provoquent des boursouflures et des abcès chez les enfants et les nourrissons. La défaillance de l’éclairage public qui plonge plusieurs quartiers dans le noir, a été aussi signalée au P/APC. Ledit collectif évoqua sur ce volet et celui de la chute de tension électrique, le retard mis pour la mise en service d’un transformateur dont le côté maçonné a été réalisé par l’APC depuis plus d’une année, et ce, à cause des équipements que Sonelgaz n’a pas encore fourni. Le dossier de régularisation (acte de propriété) des habitations a été aussi au centre des discutions. Le collectif a pressé le maire de faire le nécessaire pour le finaliser, comme il lui a rappelé le cas de la polyclinique promise par le wali précédent, dont le dossier semble être mis aux oubliettes. Le dernier point soulevé fut celui de l’ancien siège de la garde communale qui n’est pas encore restitué à son premier propriétaire, qui est la direction de l’éducation et faisait office de cantine scolaire de l’école Ladj Hocine bien qu’il a été déserté depuis la dissolution de ce corps de sécurité en 2012. Le maire qui a écouté attentivement ses interlocuteurs, promettra de faire le nécessaire pour solutionner toutes ces contraintes énumérées, en commençant par le plus urgent qui est la distribution et la qualité de l’eau, l’éclairage public et le renforcement de l’énergie électrique.

Oulaid Soualah

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