Les Algériens se réveillent désemparés !

Partager

Après la fraude massive enregistrée lors de la première session du Baccalauréat, par le biais des réseaux sociaux, notamment face book, des rumeurs avaient circulé bien avant le jour de cette deuxième session sur une possible coupure intégrale d’Internet sur tout le territoire national, et ce pendant toute la période de l’examen.

Le sujet soulevait déjà des questions, mais les Algériens étaient vraiment loin d’imaginer qu’ils seraient bel et bien complètement coupés du monde. D’autant plus que le ministère de la Poste et des Technologies de l’information n’avait parlé que d’un simple blocage des réseaux sociaux, pour éviter d’éventuelles fuites de sujets. La réalité a été tout autre hier matin. Plus rien ne se connectait. Même pas «M. google», ce moteur de recherche adopté par le monde… A vrai dire, les perturbations de la connexion ont commencé la veille en soirée, vers 20h00, mais ne touchant dans un premier temps que les réseaux sociaux. Mais hier, dès le matin, l’Algérie fut totalement isolée du reste du monde. À Tizi-Ouzou, à partir de 8 heures, les usagers se rendent compte d’une coupure générale d’internet. Chez Actel, on ne s’aventure à aucune explication. «On a pas été avisé et on ne peut par conséquent ni donner d’explication encore moins prévoir une reconnexion dans les minutes qui suivent,» rétorquent presque en chœur responsable et simple agent. Ce qui n’était pas pour atténuer du désarroi des usagers. Dans les établissements publiques, comme les bureaux de poste c’est l’agacement. Des chaînes se faisaient de plus en plus longues devant les guichets. Au sein des banques le service tournait aux pas de la tortue. Les mairie passées à l’informatique n’ont pas été épargnées non plus. Tous les établissements privés et publics étaient affectés. «Tout ca pour ca !». Car pour ce citoyen rencontré à la BNA «cette coupure ne peux aucunement empêcher une quelconque fuite mais juste éviter qu’elle soit partagée. Ils auraient au contraire dû laisser fonctionner les réseaux normalement, c’est le seul moyen de savoir s’il y a eu fuite ou pas. Sinon, ils n’avaient qu’a prendre les mesures nécessaires pour ne pas paralyser tout le pays». A noter qu’à Tizi-Ouzou, la coupure d’Internet a duré une bonne partie de la journée, avant que la connexion ne soit rétablie progressivement à partir de 15 heures. Pour les professionnels, la journée était déjà finie…

Kamela Haddoum

Partager