6 kg de cocaïne saisis à Alger

Partager

Un réseau criminel international de narcotrafiquants a été démantelé à Alger et 6 kg de cocaïne saisis, a-t-on appris dimanche auprès du chef de la brigade de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes, relevant du Service de wilaya de la Police judiciaire (SWPJ). « Cette opération qualitative et inédite a permis l’arrestation de cinq (05) jeunes filles de nationalité tunisienne, membres d’un réseau criminel international de narcotrafiquants spécialisés dans le trafic de drogues dures. Les mises en cause tentaient de faire passer la drogue vers l’Europe via l’Algérie », a indiqué le Commissaire de police Ghellab Tarek, lors d’une conférence de presse animée au siège de la Sûreté de la wilaya d’Alger. « Les cinq mises en cause âgées de 24 à 38 ans ont démarré du Brésil à destination des Emirats arabes unis (Dubaï), puis l’Algérie où elles ont été interpellées et empêchées de rejoindre l’Europe », a-t-il ajouté. Placées sous surveillance depuis six mois après constat de leurs déplacements sans motif en Algérie, les mises en cause ont été interpellées la semaine écoulée à Alger-centre et Dar El Beida (sur trois étapes en l’espace de quatre jours) en possession de 5,734 kg de cocaïne pure. Le Commissaire Ghellab a, également, précisé que ces jeunes filles avaient été enrôlées en Tunisie par un réseau criminel international qui a exploité leur situation sociale difficile, profitant de l’absence de visas entre la Tunisie et le Brésil pour assurer leurs déplacements. De nouveaux procédés pour dissimuler la drogue Le réseau a eu recours à de nouveaux procédés pour dissimuler la drogue dans des sacs à main et des valises à double fond indétectable par le scanner.

Ces sacs et valises en question sont fabriqués clandestinement dans des ateliers au Brésil et destinés aux réseaux de trafic de drogue. Les sacs à main et valises saisis sont actuellement soumis à l’expertise scientifique en vue de déterminer la qualité des produits utilisés dans leur confection, a indiqué le commissaire Ghellab. « Il est établi, selon les investigations, que les mises en cause n’ont aucun contact enAlgérie, pays de transit où elle comptaient passer un à trois jours au plus tard », a-t-il affirmé précisant que « les cinq jeunes filles recevaient des instructions, via des appareils ultrasophistiqués, leur indiquant la conduite à tenir en Algérie selon un plan bien ficelé qui guidait leurs déplacements ». Pour le Commissaire Ghellab, la quantité de drogue saisie (5.763 kg de cocaïne) proviendrait du Pérou et devait être utilisée pour la production de plus de 30 kg de cocaïne destinée à la consommation. Les mises en cause ont été déférées devant le parquet du tribunal d’El-Harrach et placées en détention préventive, alors que l’enquête suit son cours.

Partager