«La formation doit répondre aux besoins du marché»

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«Le secteur de la formation professionnelle doit répondre aux besoins du marché économique national. Les formations dans chaque secteur doivent aussi suivre le progrès technologique. La formation professionnelle est un élément clé dans la relance de l’économie nationale».

C’est du moins ce qu’a déclaré hier, M. Mohammed Mebarki, ministre de la Formation professionnelle, lors d’une brève visite qu’il a effectué au niveau de l’Institut national de formation spécialisé (INFSP) Kadiri Abdelkader de Lakhdaria. Inauguré en 2011, cet institut est d’une capacité de plus de 400 places pédagogiques et spécialisé en agriculture. Le ministre a assisté à la signature d’une convention entre la direction de l’institut et la chambre d’agriculture de la wilaya de Bouira. La convention signée avec le secrétaire général de la chambre marque la naissance du premier institut spécialisé en agriculture à l’échelle nationale et dont la concrétisation est le fruit d’un partenariat fécond entre le ministère de l’Agriculture et celui de la Formation professionnelle.

Objectif, la relance de l’agriculture et de l’industrie

Pour M. Mebarki, il s’agit d’un premier résultat de l’accord signé le mois de janvier dernier, entre les deux départements. Le représentant du gouvernement a assuré également que tous les moyens nécessaires seront mis à la disposition des stagiaires pour garantir une meilleure formation et aussi pour satisfaire les besoins du marché de l’emploi. «C’est le premier institut spécialisé en agriculture à l’échelle nationale. Une nouvelle expérience rendue possible grâce au travail de collaboration avec la direction et la chambre de l’agriculture de la wilaya de Bouira. Le travail de collaboration consiste en un échange d’expériences entre les deux parties. Aujourd’hui, nous avons, au niveau du centre, pas moins d’une vingtaine d’agriculteurs de la wilaya qui suivent leur formation et, de l’autre côté nos stagiaires sont pris en charge au niveau des différentes fermes agricoles de la wilaya», a-t-il assuré. Sur un autre registre, le ministre a indiqué que l’image qu’on avait du secteur de la formation professionnelle est révolue. «Aujourd’hui, le secteur s’adapte au développement technologique, une voie sur laquelle le pays s’est engagé depuis plusieurs années déjà. La création de nouveaux instituts spécialisés contribuera certainement à la relance de l’agriculture, du tourisme et de l’industrie. Trois secteurs qui devront constituer l’alternative à l’économie dépendante du pétrole», a-t-il ajouté. Interrogé à propos de la probable ouverture de nouveaux instituts spécialisés, notamment en industrie et en tourisme à Bouira, M. Mebraki n’a pas exclu cette possibilité. «Actuellement nous sommes en phase d’étude au niveau de chaque wilaya. Avec la signature d’autres conventions avec les ministères de l’Industrie et du Tourisme, nous allons élargir les spécialistes à ces secteurs. La wilaya de Bouira dispose de structures et de capacités nécessaires pour la création de nouveaux jumelages, qui seront bénéfiques pour l’économie locale et nationale», a-t-il déclaré.

O. K

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