Tout comme dans les communes limitrophes Frikat et Draâ El-Mizan, la campagne moisson-battage bat son plein sur le territoire de cette municipalité. En effet, depuis la première quinzaine du mois de juin, trois moissonneuses-batteuses parcourent les champs de blés de jour comme de nuit, d’autant plus que certains aiment la moisson nocturne durant ce mois de carême. » Nous avons environ 600 hectares à moissonner. Tout se déroule dans de bonnes conditions. Actuellement, trois moissonneuses-batteuses sont à pied d’œuvre et nous attendons le renfort de celles de la CCLS de Draâ Ben Khedda qui sont à Frikat. Il y a eu quelques jours de repos durant les journées où il fait un peu frais », nous confiera une source proche du bureau agricole communal. Interrogée justement sur les rendements obtenus jusqu’à présent, la même source nous répondra que, pour cette saison, ils sont exceptionnels. » Vraiment, avec le manque de la pluviométrie durant quelques mois, nous n’avions pas cru obtenir une telle récolte. Certains céréaliers nous ont appris que, parfois, ils ont eu jusqu’à 35 quintaux à l’hectare de blé dur dans certains champs. En tout cas, ils dépassent tous les 25 quintaux à l’hectare », précisera-t-elle. Pour celle-ci, de nombreux facteurs ont contribué à cette belle moisson. Tout d’abord, notera notre source, les jeunes pousses n’étaient pas affectées par le froid parce que l’hiver n’a pas été rude. Ensuite, ajoutera-t-elle, le développement des grains en mars et avril s’est déroulé dans de très bonnes conditions météorologiques. » Peu avant la formation des épis, il y a eu des pluies salvatrices en mars et avril. En mai, leur maturation a été effective sans aucun problème », soulignera notre source. Par ailleurs, selon la même source, cette filière bien maîtrisée par les agriculteurs réussit bien parce que l’Etat les accompagne depuis les labours-semailles jusqu’à la moisson. » Nos céréaliers savent maintenant que lorsqu’ils suivent les recommandations, ils réussissent. C’est pourquoi nous constatons qu’ils se rapprochent davantage des services agricoles », conclura la même source. Dans un autre registre, il nous a été donné de constater que les fourrages ont, eux aussi, été prolifiques. D’ailleurs, certains éleveurs spécialisés dans ce genre de culture sont très satisfaits. » Nous n’aurons aucun problème pour nourrir nos bétails. Je pourrai même vous dire que nous allons vendre un grand quota vu que la quantité récoltée est abondante. Dieu merci, ce ne sera pas comme l’année dernière quand nous avions payé une botte de foin trois fois voire plus son prix habituel », nous dira cet éleveur d’une grande ferme agricole très connue dans cette commune.
Amar Ouramdane