La grève partiellement suivie

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C’est hier que les travailleurs des communes ont mis leur menace d’une grève cyclique de trois jours à exécution.

À en croire le président de la fédération nationale du secteur des communes, cet énième mouvement de grève a été partiellement suivi à l’échelle nationale. Il s’est félicité de la mobilisation des travailleurs communaux qui, selon lui, ont été nombreux, hier, à répondre à l’appel de leur base. Il avance un taux de participation de 51%, au niveau national. Ce dernier a fait savoir que le taux de participation à cette action varie d’une wilaya à une autre. La wilaya de Béjaïa connaît une adhésion massive où le taux de suivi de ce mouvement de grève a atteint 100%. «Les fonctionnaires dans toutes les communes de la wilaya de Béjaïa au nombre de 52 (communes), ont débrayé», a affirmé le porte-parole du CNSC. «Le taux de suivi est également de 100 % à Tizi-Ouzou», a indiqué M. Ali Yahia, qui a ajouté que «nous allons vers la radicalisation du mouvement au cas où le ministère ne répond pas à nos revendications». Les fonctionnaires des communes veulent, à travers cet énième mouvement de protestation, exiger l’élaboration de leur statut particulier. «Nous voulons, à travers cette action, dénoncer le tâtonnement enregistré par les pouvoirs publics dans l’élaboration du statut particulier de pas moins de 500 000 travailleurs de la commune», a encore expliqué le porte-parole. Les revendications des communaux se résument principalement dans : «L’application réelle de l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail avec effet rétroactif depuis janvier 2008, l’attribution des indemnités et les primes dont celle du guichet pour les agents de l’état civil». Outre les revendications citées plus haut, les communaux réclament l’intégration définitive des contractuels, notamment ceux qui activent dans le cadre des dispositifs du pré-emploi et du filet social, et ils insistent sur le respect de l’exercice de l’activité syndicale dont le droit à la grève. Cette fédération a, encore une fois, rejeté catégoriquement le projet du nouveau code du travail, soulignant que ce dernier n’est pas conforme avec les conventions de l’organisation internationale du travail.

L.O. Challal.

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