C’est l’anarchie sur les trottoirs

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Les trottoirs des daïras de Bouzeguène et d’Azazga sont squattés par les commerçants et leurs clients, et ce, au grand dam des habitants. En effet, lesdits trottoirs sont devenus des parkings, où les gens garent leurs voitures anarchiquement, sans penser aux piétons, qui sont obligés de descendre et marcher dans la rue, s’exposant ainsi au danger d’être heurtés par une voiture. «L’an dernier, les habitants de ces deux localités étaient très enchantés de voir leurs trottoirs aménagés. Malheureusement, leur bonheur a été de courte durée, car ils se sont vus obligés de les (les trottoirs) céder aux commerçants et autres automobilistes, qui n’ont aucun sens de civisme. Pire encore, ces commerçants croient qu’ils ont tous les droits de faire de ces trottoirs une propriété privée. Même les malheureux écoliers ne peuvent pas y circuler, s’exposant ainsi au danger de mort», déplore un citoyen de Bouzeguène. Pour avoir la version des faits des acteurs de ces dépassements, nous nous sommes rapprochés d’un d’entre eux, qui a garé son fourgon juste à l’entrée d’une superette, sise au centre de la commune de Bouzeguène. «Ce sont les autorités qui auraient dû élargir les routes avant d’aménager les trottoirs», a-t-il déclaré. Et d’ajouter, «et puis, personne ne nous a jamais rien dit. Dites plutôt aux autorités de nous en empêcher !». «Quand on marche sur ces trottoirs, on est obligés de se faufiler entre les véhicules garés ici et là. Cette situation nous pénalise vraiment, il est temps que les autorités publiques se penchent sur cette situation et lui trouvent une solution. Et les commençants doivent également comprendre que les trottoirs sont faits pour les piétons, et ne sont pas des biens privés», dira avec colère, une citoyenne d’Azazga. Enfin, les habitants de Bouzeguène et d’Azazga, qui ne peuvent plus supporter cette situation dans laquelle ils vivent, prient les autorités locales et tous les services concernés afin d’intervenir en urgence et prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ce problème qui perdure.

Fatima ameziane

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