L'APC appelle les aviculteurs à plus de vigilance

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Même si le pays n’a enregistré pour le moment, aucun cas de grippe aviaire, il n’en demeure pas moins que la menace de déclenchement de cette redoutable épidémie, laquelle touche le cheptel avicole en contaminant également l’homme, reste toujours plausible. Ce problème demeure toujours d’actualité du moment que les œufs de reproduction et les poussins sont importés des pays d’Europe, de France notamment, ce qui n’écarte pas la probabilité de l’apparition de cette affection, et ce, lorsque on sait que celle-ci s’est déclarée, l’hiver dernier, en France, d’où sont importés les poussins. Dans la région de M’Chedallah, où l’aviculture tient une bonne place dans l’activité agricole, on ne badine pas avec la grippe aviaire et surtout, on ne pense pas que cela n’arrive qu’aux autres. En tout cas, c’est ce que nous avons conclu avec cet appel lancé par les autorités communales en direction des aviculteurs de la commune, afin de les sensibiliser contre cette affection qui peut décimer tout le cheptel avicole si elle venait à se déclarer. En effet, l’APC, à travers des affiches placardées un peu partout dans la ville de M’Chedallah, invite les volaillers à plus de vigilance et de prévention et d’alerter les services vétérinaires de la commune en cas de mort suspecte de leurs cheptels avicoles. «Si vous constatez un taux anormalement élevé de décès parmi les poulets, contactez sans tarder le service d’hygiène communal, afin de prendre les dispositions qui s’imposent», préconise-t-on. Les aviculteurs doivent également observer un certain nombre de règles d’hygiène pour éviter que leurs cheptels n’en pâtissent de l’insalubrité et ne soient exposés aux maladies. La désinfection et le chaulage des poulaillers restent des recommandations vitales pour débarrasser ces unités de micro-organismes néfastes pour les poulets. Par ailleurs, il est à déplorer, dans la foulée, la vente informelle des poulets sur les voies publiques, aux bords des routes, où il n’y existe aucun contrôle sanitaire des poulets vendus. Ces derniers sont acheminés directement des poulaillers pour être vendus. Le consommateur est exposé de ce fait, à tous les dangers, du moment que ces volailles ne sont pas contrôlées par les vétérinaires.

Y. Samir

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