Marche contre l’insécurité

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Une marche pacifique contre l’insécurité a eu lieu hier à Tizi-Ouzou pour réclamer justice sur l’assassinat du défunt M’henni tué lors d’une rixe le 23 juin dernier du côté de la nouvelle ville.

Ils étaient plusieurs dizaines de citoyens, dont des proches et amis du défunt, à prendre part à cette marche pour «exiger que justice soit rendue dans cet acte criminel», lit-on dans une affiche. Après une minute de silence observée au niveau du commissariat de Bastos, sis à la nouvelle ville, la famille du défunt et ses proches ont ouvert le premier carré du cortège sereinement, sous un soleil de plomb. Rejoints par d’autres citoyens qui brandissaient des banderoles où on pouvait lire «Le crime est la voix du diable», «Oui au civisme et non à la barbarie» ou encore «Non aux crimes crapuleux», les marcheurs prendront la direction de la tour dans une organisation impeccable aux environs de 10h30, sans même interrompre la circulation qui était, pourtant, très dense à cette heure-là. Aidés par les services de sécurité qui leur ouvraient les voies à chaque carrefour, les participants à cette marche ont emprunté la montée de Hasnaoua jusqu’au carrefour du printemps noir, en scandant «On demande la justice» tout au long du trajet. Arrivés au carrefour du printemps noir, les marcheurs ont observé encore une fois, une autre minute de silence à la mémoire des victimes de 2001. Vers 11h30, la marche s’est terminée devant la cour de justice où une délégation, composée du père du défunt, de son frère et de son fils, a été reçue par le procureur. «Le procureur nous a promis que justice sera rendue puisqu’il y a des preuves et des témoins», dira Kared Ahmed, père de la victime, à sa sortie de l’entrevue avec le procureur. Il est à souligner que par la suite, les marcheurs se sont dispersés dans le calme.

H. Moula

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