Kared Ahmed, père de la victime
Tout d’abord, je remercie les organisateurs de cette action et tous ceux qui se sont déplacés pour nous soutenir dans notre démarche. Nous demandons que justice soit rendue, cette fois- ci, parce qu’en 2013, mon fils a été agressé et c’est lui qu’on a condamné. Si cette affaire était bien traitée la première fois, ce drame aurait pu être évité. À présent, nous attendons la réaction de la justice.
Kechabia Nadir, vétérinaire
M’henni était quelqu’un de bien, de généreux et aimé de tous. C’est un sportif. Pour ce qui est de cette insécurité que nous dénonçons, elle est totale. On sort de chez soi la peur au ventre, surtout la nuit. Les agressions sont devenues monnaie courante de nos jours. Et malheureusement, personne ne tire la sonnette d’alarme. C’est l’affaire de tous et non seulement celle des pouvoirs publics.
Sidi Mâamar, architecte
M’henni était estimé de tous. Il était un homme brave. Son assassinat n’est autre que les conséquences de l’insécurité totale dans laquelle nous pataugeons. Trop, c’est trop. Après les kidnappings, les crimes crapuleux. Il y a quelques semaines seulement, un autre crime a été commis à Boukhalfa. Si nous organisons cette marche, c’est pour demander que la justice soit appliquée de la manière la plus sévère.
Kerrouche Belkacem, chômeur
M’henni, je le connaissais très bien. Il était généreux et respectueux. Quant à la sécurité ici, à la nouvelle ville, je dirai que c’est l’insécurité totale qui y règne. Que ce soit à la tour ou ailleurs, on constate un manque terrible de policiers. Les gens ne se sentent pas en sécurité vu le nombre d’agressions quotidiennes perpétrées. C’est vraiment scandaleux !
Propos recueillis par H. Moula
