Danger à la nouvelle-ville

Partager

L’opération de modernisation du boulevard central de la nouvelle-ville a été réalisée à la va-vite et de manière bâclée, ce qui dénote de l’absence du suivi technique et de contrôle des travaux. Des travaux bâclés dont les imperfections n’ont pas tardé à s’afficher au grand jour et prennent même les formes d’un danger public. C’est le cas des caniveaux. Des ouvrages longs de deux mètres sur un mètre de large et deux autres mètres de profondeur qui sont implantés en plein milieu des trottoirs, dont les couvercles en béton soi-disant armé se sont effrités comme des gaufres, quelques semaines seulement après leur installation. Ces caniveaux implantés le long des voies réservées aux piétons sont, à l’heure actuelle, des trous béants à l’air libre qui sont un véritable danger pour les milliers d’écoliers et les piétons qui empruntent les trottoirs à longueur de journées et une bonne partie de la nuit. Cet état de fait est aggravé par un éclairage public loin d’être performant. Il n’en demeure pas moins que le plus dangereux de ces caniveaux est celui déposé de manière transversale sur la route qui donne accès au siège de l’OPGI dont plusieurs éléments des couvercles en acier ont disparu. Un endroit où se produisent de fréquents accidents de voitures dont les roues avant s’enfoncent dans ces trous ouverts et subissent d’importants dégâts matériels. Cela en plus du danger qu’ils représentent pour les piétons, notamment les personnes âgées et les non-voyants. Un cas signalé l’année passée dans ces mêmes colonnes mais qui attend toujours une prise en charge. Au jour d’aujourd’hui, aucun des organismes étatiques directement concernés n’a intervenu pour faire le nécessaire et mettre fin à ce réel danger public. Il convient de rappeler que ce boulevard central de la nouvelle-ville de M’Chedallah est, en fait, un tronçon de la RN30 qui la traverse en plein milieu dans le sens de la longueur. Ce tronçon est sans conteste l’une des voies d’accès les plus animées du chef-lieu de daïra, sachant qu’il est bordé des deux côtés de magasins et autres commerces qui attirent quotidiennement des milliers de personnes. Un cas sur lequel doivent se pencher en urgence les autorités pour y mettre un terme, car il s’agit d’un danger public menaçant et permanent.

Oulaid Soualah

Partager