Akbou, une "ruche" en effervescence !

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La ville d’Akbou, deuxième grande ville après le chef-lieu de wilaya, connaît, depuis le début de la saison estivale, une effervescence particulière. Cette agglomération, qui ne cesse de s’étendre dans tous les sens, devient le point de chute quotidien de centaines de visiteurs venant des localités avoisinantes et des wilayas limitrophes et même lointaines. Les rues de cette ville se trouvent, par conséquent, bondées de monde. Telle une ruche, Akbou ne connaît pas de répit, sauf pendant la nuit! Ce rush quotidien des citoyens, des visiteurs en particulier, n’est pas sans conséquences. Les rues de cette ville s’avèrent, à la fin, exigües pour contenir toute cette affluence. Les choses se compliquent davantage sur les différents chemins parcourant la ville du Piton, où l’on enregistre des embouteillages monstres à l’entrée et à la sortie de la ville, sur le tronçon très animé de la RN26 qui passe par cette localité. La chaleur accablante, les bouchons et la circulation automobile lourde sont le cauchemar réel pour les usagers de ce tronçon! Ajoutons à cela les dizaines de fourgons, de minibus et autres bus qui « vomissent », chaque jour, des centaines de voyageurs qui « envahissent » la ville. Tout ce flux impressionnant contribue grandement dans l’activité commerciale de l’antique Auzium. Malheureusement, certains endroits de la ville font « révulser » les touristes nationaux, où des dépotoirs parsemés ici et là enlaidissent cette agglomération. Les odeurs qui s’en dégagent sont répugnantes. La gestion des ordures ménagères demeure toujours l’un de ces points noirs dans cette localité d’Akbou. La « vitrine » externe de cette ville se trouve, par conséquent, écorchée et mise à mal. Par ailleurs, il est à déplorer dans la foulée le manque de lieux de distraction et les jardins publics qui permettraient aux habitants et aux visiteurs de fuir la chaleur accablante qui sévit depuis le début de l’été. Les quelques arbres d’alignement encore debout deviennent des points de refuge des citoyens en quête de fraîcheur. Chaque once d’ombre vaut son pesant d’or dans cette ville, où le couvert végétal manque cruellement.

Syphax Y.

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