«Et dire qu’une opération de nettoyage et de curage a été effectuée dans le cadre de l’opération « Blanche Algérie », il y a quelques mois seulement! Toutes les saletés ont réinvesti les accotements du chemin!», regrette amèrement notre accompagnateur, avec lequel nous avons parcouru le CW42 A qui relie les RN 05 et 106, sur une longueur de 15 kms. Effectivement, comme l’a si bien dit notre interlocuteur, le CW42 avait bénéficié d’une opération de nettoyage et d’enlèvement des déchets qui jonchaient ses abords il y a de cela peu de temps. Mais force est de constater que les détritus sont « revenus » en force sur les accotements de ce tronçon, très emprunté au demeurant, par les transporteurs de marchandises! Les déchets en tous genres ont fini par enlaidir les lieux. Des dépotoirs ont même vu le jour à certains endroits de ce tronçon, dénotant de l’incivisme qui va crescendo. Les quelques caniveaux réalisés sur les abords de ce chemin sont obstrués, car ils sont pleins de terre et de détritus. L’emballage des boissons alcoolisées, les sachets et les bouteilles en plastique ont envahi les lieux, ce qui induit que ce sont les automobilistes qui transitent par centaines via ce tronçon qui jettent tous ces déchets « sciemment et volontairement », et ce, dans le but de polluer ni plus, ni moins. Sinon, qu’est-ce qui empêcherait un automobiliste soucieux de la propreté de l’environnement, le sien, à s’abstenir de jeter les détritus sur les routes en attendant d’arriver à hauteur d’un bac ou d’une benne à ordures pour s’en débarrasser? Tout est question de civisme, de conscience et d’éducation. «C’est regrettable, aussi, que l’Etat dépense des budgets faramineux dans cette campagne de « Blanche Algérie », laquelle, à vrai dire, ne donne pas les résultats escomptés, puisque les déchets finissent toujours par réinvestir les routes! Il aurait été souhaitable que tout cet argent ‘jeté’ par la fenêtre soit dépensé dans d’autres actions comme la sensibilisation et le matraquage médiatique en faveur de la propreté de l’environnement», préconise notre accompagnateur.
Syphax Y.