L’environnement urbain au chef-lieu communal d’Ahnif (40 kms à l’Est de Bouira) était vraiment en souffrance avant la mise en service du centre d’enfouissement technique (CET) situé au lieu-dit Tikremtadh, à quelque 2 kms du centre d’Ahnif. L’on se souvient de ce dépotoir sauvage qui s’étendait sur des dizaines de mètres à la Cité de la gare, en longeant un chemin et la voie ferrée. Cette décharge sauvage a mis dans tous leurs états les riverains qui ne pouvaient pas respirer à cause des mauvaises odeurs qui s’en échappent. Nous avons déjà soulevé ce problème par le passé où les habitants ont fait part de la nécessité d’éradiquer ce dépotoir qui empoisonnait leur quotidien avec les miasmes qui s’en émanent, et ce, en sus des moustiques et des rongeurs qui y pullulaient. Néanmoins, avec l’ouverture du CET de Tikremtadh, le dépotoir en question a été éradiqué dernièrement, au grand bonheur et soulagement des habitants de la Cité de la gare. Comme nous l’avons constaté in situ jeudi dernier, les lieux sont redevenus propres et avenants. Plus de mauvaises odeurs, plus de bestioles, ni de détritus jonchés au sol, mais un coin plutôt propre. Cela a, bien évidemment, épargné aux riverains les répercussions néfastes sur leur santé étant donné que les facteurs de nuisance (les déchets ménagers, les rongeurs, les moustiques, la saleté…) ont disparu de ces lieux. Et c’est tant mieux pour eux. Par contre, nous avons déploré certains comportements négatifs de la part de quelques riverains qui continuent à jeter les immondices à l’orée de la voie ferrée qui passe par ce quartier populeux et datant de l’époque coloniale. En effet, loin de former un dépotoir, les détritus, heureusement pas en grande quantités, sont jetés à la lisière des rails en donnant une vue hideuse à la Cité de la gare. Malheureusement, c’est le même constat que nous avons fait au carrefour d’Ahnif, où se joignent les RN 05 et 15, et ce, derrière un relais routier. À cet endroit, il y a encore un dépotoir qui s’est formé il y a quelques années de cela, dans un ravin. Apparemment, les gens y jettent les détritus en ne se souciant guère de la salubrité publique et de l’environnement.
Y. S.