L’APC lance une campagne d’abattage

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Depuis qu’un chien eu mordu huit personnes en février dernier, l’APC a programmé deux campagnes d’abattage de chiens errants. Cette deuxième opération a été lancée le 24 juin dernier juste après l’affichage d’un arrêté municipal qui a explicité les modalités de son application par aussi bien les propriétaires de ces canidés qui devraient les tenir en laisse durant toute cette période que les services concernés, à l’instar des services de la sûreté de daïra, qui veilleraient à la lettre à cet appel. En effet, depuis maintenant presque deux ans, faudra-t-il le rappeler, le mode opératoire a changé parce que, désormais, les appâts empoisonnés utilisés durant la décennie noire ne sont plus de vigueur, mais, c’est plutôt, une association de chasseurs qui les tue avec des armes à feu. Alors, c’est l’association  » Ourchène Djurdjura », présidée par M. Mohamed Chergui, qui a été chargée comme d’habitude de mener la battue. Ainsi, selon un membre de ladite association, pas moins de 35 chiens ont été éliminés dans le périmètre urbain.  » Nous commençons dès que ces bêtes sortent en quête de nourriture dans les décharges et poubelles. Généralement, à partir de vingt et une heures jusqu’à vingt-trois heures. Nous sommes accompagnés par les services de sécurité », nous confiera le même interlocuteur. Et de poursuivre:  » comme nous connaissons bien les lieux, On cible tout d’abord les décharges, puis, on fait une ronde. Dès qu’une bête apparaît, on n’hésite pas à l’abattre. Je peux vous dire que tous les chiens errants qui circulaient en pleine quiétude dans les quartiers sont éliminés ». Effectivement, selon des personnes qui nous ont interpellés à plusieurs reprises au sujet de cette prolifération, la situation s’est nettement améliorée.  » On dirait qu’il se sont volatilisés. Il n’en reste aucun. Vraiment, on ne craint rien », nous dira ce résident du Lotissement Mohamed Belaouche qui se rend quotidiennement à la mosquée pour accomplir la prière d’El Fedjr muni d’un gourdin à la main. Il faut aussi souligner que cette association, dont les chasseurs ont acquis une grande expérience, est sollicitée par presque toutes les communes du versant sud de la wilaya. Il y a quelques mois, elle est même à la rescousse de la wilaya de Médéa où elle a participé à une battue de sangliers.  » C’est vrai que nous rendons d’innombrables services aux APC environnantes, mais nous aimerions que le nombre de munitions qu’on nous donne soit revu à la hausse. Parfois, il faudra tirer plusieurs cartouches pour abattre par exemple un sanglier », conclura notre interlocuteur.

Amar Ouramdane

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