Rencontre départementale sur les besoins de la jeune fille

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l Animés par les cadres locaux de la Direction de la jeunesse et des sports, des ateliers de réflexion sur les préoccupations et besoins de l’élément féminin ont été organisés hier à la Maison de jeunes Saïd-Senani de Boumerdès. Principaux thèmes retenus : activités culturelles et artistiques, activités scientifiques et techniques, information et communication en plus d’autres questions liées aux activités traditionnelles, sportives et l’échange entre jeunes.A proprement parler, ce fut une rencontre entre des membres du mouvement associatif féminin et autres représentantes de maisons de jeunes du département.L’occasion fut ainsi donnée aux unes et aux autres de relever surtout les insuffisances constatées en matière de moyens permettant l’insertion de la jeune fille, le développement de sa personnalité, notamment en zone rurale. Intervenant dans l’atelier réservé à l’information et à la communication, la présidente d’une association féminine, Melle Sahel, a déploré dans cette optique l’absence de psychologue à la salle polyvalente du village voisin de Legata. Seul le psychologue peut, selon l’intervenante, libérer la jeune fille des contraintes sociales qui pèsent sur elle en zone rurale ou semi-rurale. Le rôle du (même) psychologue est de convaincre aussi, a-t-elle ajouté, les familles de l’importance des activités organisées dans les maisons de jeunes.Animé par Djamel Sedar, cadre à la DJS, cet atelier aboutit aux résolutions suivantes : – Réintroduction du téléphone vert installé depuis quatre ans au niveau des Directions de l’action sociale dont le fonctionnement était assuré par le CIAJ.- Elaboration d’une revue exclusivement consacrée aux préoccupations et besoins de la jeune fille algérienne, – Organisation à intervalles réguliers, de rencontres et séminaires sur ce thème précis, Etablissement de réseaux Internet dans les différents établissements de jeunesse.Chaud débat également au niveau de l’atelier des activités traditionnelles. Les participantes ont, là, réclamé la réintroduction des filières de couture, d’art culinaire et de coiffure supprimées par décret ministériel tout récemment de l’enseignement dans les maisons de jeunes.Affichant une farouche volonté d’extérioriser leurs capacités, elles réclament l’ouverture en permanence de tels établissements, y compris les jours fériés. Et elles proposent l’organisation d’activités d’apprentissage durant la matinée et celles de loisirs en fin d’après-midi.Les activités sportives et culturelles sont également revendiquées, mais les moyens humains et matériels manquent encore cruellement, ici et là, a-t-on relevé.La première responsable de la DJS, Mme Khelil Messaouda, a précisé, elle, que ces résolutions seront soumises au ministère de tutelle lors d’une prochaine rencontre nationale prévue à cet effet.

Salim Haddou

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