Une partie d’un crâne transférée au CHU de Tizi-Ouzou

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Après douze jours de la disparition de la petite Nihal Si Mohand, âgée de 4 ans, les recherches se poursuivent toujours dans la région des Aït Abdelouahab, commune d’Aït Toudert.

Avec toutefois plus de tension dans l’air et des sentiments pesants, surtout après les éléments nouveaux enregistrés avant-hier. En effet, après la découverte de la fameuse robe tachée de sang, les événements qui ont suivi n’ont rien apporté de réjouissant. Selon les dires d’une source au fait des avancées enregistrées dans l’enquête, il semblerait que les renforts des gendarmes appelés sur place ont mis la main sur d’autres éléments qui ne sont pas pour rassurer les plus inquiets. A en croire les derniers ébruitements, les chiens renifleurs, qu’on a fait venir sur place, ont guidé les chercheurs vers des endroits précis où ont été découverts des petits morceaux de chair et une partie d’un crâne de dimension qui laisserait supposer qu’il s’agirait de celui d’un enfant en bas âge. Dans l’entourage de la famille et parmi les villageois, c’est désormais une grande stupeur qui s’installe. Et tout le monde à Aït Abdelouahab prie pour que ces éléments, transférés avant-hier vers l’hôpital Nédir Mohamed de Tizi-Ouzou pour exploration, ne soient pas ceux de Nihal. Cela dit, ces examens d’exploration risquent de prendre du temps puisque, selon des avis d’experts, il sera vraiment difficile d’identifier l’âge du crâne, puisque la partie de la boite retrouvée est dénuée de cheveux et des mâchoires, à base desquels, les scientifiques pourraient déterminer l’âge. Cependant, il n’est pas à écarter que cette partie du crâne soit transférée vers un établissement plus spécialisé sur Alger pour des examens plus poussés. Entre temps, sur le terrain, les recherches continuent dans la région des Aït Abdelouahab où on signale une grande mobilisation des villageois qui participent à l’opération en compagnie d’un impressionnant détachement de la Gendarmerie dépêché sur les lieux. Du côté de la famille, l’oncle de la victime signale que «les services de sécurité ne nous ont rien dit pour le moment». Ce qui rajoute plein de confusion à cette affaire qui continue de susciter inquiétude et indignation.

Kamela Haddoum

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