Que faire des Subsahariens ?

Partager

Au niveau de toute la wilaya de Tizi-Ouzou, le nombre des migrants subsahariens ne cesse d’augmenter à un rythme effréné.

Il y a quelques mois, ces migrants se contentaient d’élire domicile au chef-lieu de wilaya mais ces derniers temps, ils sont présents partout. Au niveau des chefs-lieux des daïras et des communes et même dans les villages de la Kabylie profonde. Leurs conditions sociales sont des plus misérables. On les voit sur les trottoirs et sur les abords des routes en train de tendre la main et de demander l’aumône. Certains sont en famille, femme, homme et enfants en bas âge, en plein trottoir. Ils y dorment, s’y nourrissent et s’y lavent. Parfois, des femmes avec des bébés se mettent au beau milieu de la chaussée pour inciter les automobilistes à s’arrêter pour leur donner quelques pièces, cela en mettant en péril leur vie et celle de leurs enfants. Les risques d’accidents ne sont pas à écarter, car certains chauffards ne font attention à rien. Rappelons qu’au mois de mai dernier, une campagne de transfert de ses migrants vers le sud a été organisée par les services de la wilaya mais quelques semaines à peine, ces Subsahariens ont fait un retour fort inattendu. Pour en savoir ce que prévoit les services de l’action sociale et ceux de la sécurité nous avons essayé de joindre la DAS, mais en vain. Le délégué intérimaire à la sécurité de la wilaya que nous avons joint, indiquera : «Notre service n’est pas concerné par ce phénomène, il faut voir avec le cabinet de la wilaya». À rappeler que ce même service nous a informés, il y a quelques semaines, qu’il attendait une décision centrale pour agir. De son côté le chef du cabinet, contacté par nos soins, dira : «Nous n’avons aucun chiffre officiel sur le nombre de ces migrants. Leur cas sera pris en charge au moment opportun».

H. T.

Partager