Plaidoyer pour l’application de la peine de mort

Partager

Face à ce nouveau phénomène qui s’abat sur la société algérienne, à savoir l’enlèvement d’enfants et dans ce cas présent leur exécution, plusieurs voix s’élèvent pour demander l’exécution de la peine capitale, une demande qu’elles justifient par l’atrocité des faits.

Notamment après la terrible fin qu’a connue l’affaire de la petite Nihal Si Mohand, retrouvée morte et déchiqueté. En effet, des avocats, des voix de la société civile ainsi que des citoyens, réclament l’exécution de la peine de mort, qu’ils considèrent comme le seul châtiment pouvant rendre justice aux familles des victimes, contre les bourreaux des enfants. Selon ces voix, aucune clémence ne doit être retenue, la peine de mort est «amplement méritée».

L’enlèvement des enfants en Algérie est un phénomène qui est en train de prendre de l’ampleur. Selon les derniers chiffres communiqués par Abderahmane Arar, le président du réseau Nada, pour la protection de l’enfance, relaté par le journal El Moudjahed, pour l’année en cours, les services de sécurité ont enregistré 8 victimes et plus de 220 tentatives d’enlèvements à travers le territoire national. Ce responsable, invité d’une chaîne TV pour parler de la mort de la petite Nihal Si Mohand, a affiché clairement sa position.

Pour le président de Nada, la peine de mort est une «solution» qu’il faut appliquer «le plus vite possible» pour ce genre de crimes immondes qui touchent aux enfants. De son côté le père du petit Haroun Djamal Boudaira de Constantine, une des victime de la barbarie humaine, en intervenant sur une chaine TV, a insisté et revendiqué fermement l’application de la peine de mort. Il est à savoir, qu’en Algérie la peine de mort est maintenue malgré les pressions de l’ONU, mais son application est suspendue depuis 1993. Aujourd’hui, le débat est plus que jamais relancé avec l’affaire de la mort tragique de la petite Nihal, et avant elle, beaucoup d’autres enfants morts dans des circonstances similaires.

K. H.

Partager