La petite fille de 4 ans, Nihal Si Mohand, disparue depuis le 21 juillet dernier, est morte.
C’est ce qu’a annoncé officiellement le procureur près le tribunal d’Ouacif, avant-hier, en milieu d’après-midi, lors de la conférence tenue au siège du tribunal. Une annonce qui met fin à un feuilleton cauchemardesque, fait de rumeurs et de thèses plus farfelues les unes que les autres sur le sort de la petite Nihal.
Cette triste nouvelle met également fin à la longue et pénible attente de la famille et de tout le peuple algérien. Le procureur Fodhil Takharoubt a indiqué : «Tout de suite après l’enlèvement de La petite fille et le dépôt de plainte, un plan national a été déclenché pour la retrouver. Tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour la retrouver rapidement.
Les éléments de la Gendarmerie nationale et les unités spéciales ont multiplié les actions de recherche et de ratissage pour retrouver Nihal et la rendre à ses parents. Mais les investigations n’ont permis de retrouver que des restes d’ossements et un crâne au niveau du village de Mechrek, au lieu dit Tazaghart, dans la commune d’Aït Toudert». Il précisera : «Les éléments retrouvés ont été transférés vers l’institut national de criminologie de Bouchaoui pour les examens nécessaires.
Les résultats des analyses ADN effectuées ont hélas montré que les débris de chair et les ossements étaient ceux de Nihal». Le procureur n’a donné aucune autre précision sur les circonstances de ce crime ignoble. «L’enquête est toujours en cours. Nous convoquerons une autre conférence de presse dès l’apparition de nouveaux éléments», conclura-t-il. Questionné par les journalistes sur les arrestations colportées çà et là le procureur se contentera de déclarer : «Je n’ai rien d’autre à rajouter pour le moment», avant de mettre fin au point de presse.
H. T.