En partenariat avec handicap international, l’Association AHLA des handicapés et leurs amis de Bouzeguène a organisé, la semaine dernière à Tizi-Ouzou, une journée de réflexion sur la promotion du projet de l’éducation inclusive sous le thème «Éducation inclusive et développement local inclusif, 2015-2017».
Le but de cette association, selon son président-fondateur, M. Hammoum Saïd et son équipe, est d’intégrer cette tranche tant marginalisée dans la vie éducative et sociale. À souligner que sur les neuf APC invitées, seule celle d’Illoula a répondu présente, en plus de représentants de l’association handicap international, de représentants de plusieurs organismes liés d’une manière ou d’une autre au sujet, entre autres, la santé la DAS, la CNAS.
À l’ouverture de cette journée de réflexion, M. Hammoum a rappelé les objectifs de l’association, ses ambitions et les difficultés rencontrées pour concrétiser ce qui est tracé. «Chaque organisme a sa façon d’aider à la concrétisation du projet de l’inclusion de l’handicapé dans la société. On a tenu à ce que tous les secteurs soient présents, mais malheureusement l’éducation qui est un élément important n’a pas répondu, en plus de la DUC, la culture et la plupart des APC», dira M. Hammoum.
La direction de l’action sociale représentée par Mme Sadeg a promis, lors de son intervention, de modifier quelques textes et procédures pour s’adapter avec les besoins des personnes en situation d’handicap, comme prolonger la durée de validité de la carte d’handicape de deux ans à une carte à vie. La CNAS est prête aussi à changer ce qu’il y a lieu de changer pour que cette tranche de la société bénéficie en priorité des services des assurances. La santé de son côté se dit à l’écoute de l’association et des adhérents.
Fatima Ameziane.